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ACTIVITÉ PHYSIQUE : Un tout petit peu, c’est beaucoup mieux pour la cognition

Actualité publiée il y a 2 jours 2 heures 47 min
Journal of the American Medical Directors Association
Bouger même un tout petit peu, lorsqu’on est une personne fragile et âgée, permet de repousser considérablement le risque de démence (Visuel Adobe Stock 279455077)

On ne compte plus les études qui associent la pratique de l’exercice et de l’activité physique à une réduction du risque de maladie d’Alzheimer et de démence. Cependant, cette étude apporte un conseil simple : bouger même un tout petit peu, lorsqu’on est une personne fragile et âgée, permet de repousser considérablement ce risque. L’étude, menée à la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health et présentée dans le Journal of the American Medical Directors Association, démontre en effet, que de toutes petites quantités d'activité physique, même d'intensité modérée sont déjà associées à de fortes réductions du risque de démence.

 

En synthèse, la recherche suggère que s'engager dans une activité physique modérée à vigoureuse de seulement 35 minutes par semaine, par rapport à « pas du tout », est déjà associé à une réduction de plus de 40 % du risque de démence à 4 ans. Les chercheurs rappellent qu’il existe toujours ou la plupart du temps une activité adaptée aux personnes âgées fragiles.

Une association inverse activité – démence dose-dépendante

L’étude analyse suit les données de 90.000 participants, équipés de trackers d’activité de type montre intelligente, sur une durée de 4,4 ans.

 

  • Sans surprise, plus la pratique de l’activité physique augmente, et plus l’incidence de la démence diminue :
  • la réduction du risque de démence atteint ainsi 60 % chez les participants qui pratiquent 35 à 70 minutes d’activité physique par semaine ;
  • 63 % chez les participants qui pratiquent 70 à 140 minutes par semaine ;
  • 69 % chez les participants qui pratiquent 140 minutes et plus par semaine ;
  • Les participants ayant déjà reçu un diagnostic de fragilité ou de « pré-fragilité », bénéficient de la même association entre une activité plus élevée et un risque réduit de démence.

Même 5 minutes d’activités contribuent déjà à réduire l’incidence de la démence

L’auteur principal, le Dr Amal Wanigatunga, professeur d’épidémiologie à la Bloomberg School, conclut : « Nos résultats suggèrent qu’une augmentation de l’activité physique, même aussi peu que 5 minutes par jour, peut réduire le risque de démence chez les personnes âgées. Cela s’ajoute à un nombre croissant de preuves montrant qu’

un peu d’exercice c'est déjà beaucoup mieux que rien,

en particulier en ce qui concerne un trouble cérébral lié à l’âge et pour lequel il n’existe actuellement aucun remède »

 

Bien que le risque de démence augmente avec l’âge, de nombreuses recherches ont suggéré que la démence est en partie évitable, via des changements de style de vie qui incluent un meilleur contrôle du cholestérol, de la tension artérielle et de la glycémie, et plus d’activité physique…


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