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Après les DÉSERTS MÉDICAUX, les « déserts pharmaceutiques » ?

Actualité publiée il y a 2 semaines 5 jours 1 heure
JAMA Network Open
Près de la moitié des états américains comptent au moins un « désert pharmaceutique » (Visuel Adobe Stock 854324809)

Est-ce ce qui nous attend aussi en Europe et en France ? Cette étude, menée par une équipe de l’Ohio State University révèle que près de la moitié des états américains comptent au moins un « désert pharmaceutique ». L’étude, publiée dans le JAMA Network Open révèle que ces disparités aggravent encore le manque d'accès aux soins de santé de base et en particulier, la gestion des maladies chroniques comme le diabète et l'hypertension.

 

L’auteur principal, le Dr Timothy Pawlik, également chirurgien au centre médical Wexner de l'Ohio State University, note que ce manque d'accès aux produits pharmaceutiques et aux dispositifs médicaux peut amener les patients à ne pas prendre régulièrement leurs médicaments, nuire ainsi à l’observance des traitements et finalement dégrader les résultats de santé en population générale.

 

L’étude examine les données des communautés situées à moins de 20 km de la pharmacie la plus proche et conclut que :

  • 46 % des comtés comptent au moins un désert pharmaceutique ;

  • les états à forte densité de déserts pharmaceutiques sont aussi ceux qui sont caractérisés par une plus grande vulnérabilité sociale et moins de professionnels de santé primaires, soit plus de déserts médicaux ; la vulnérabilité sociale étant définie (par les CDC) comme « des effets négatifs causés par des stress externes sur la santé humaine ».
  • les personnes vivant dans ces zones de désert pharmaceutique sont plus susceptibles d’avoir des difficultés d’accès aux services et produits de santé.

 

Aux États-Unis, dans certaines zones plus rurales, les pharmacies ferment : « et au fur et à mesure que les pharmacies ferment, de plus en plus d’usagers de santé se retrouvent sans accès aux médicaments, avec des conséquences disproportionnées sur certaines communautés. Les patients des comtés présentant des vulnérabilités sociales plus élevées et moins de professionnels de santé primaires étaient jusqu’à 40 % plus susceptibles d’habiter dans une zone de désert pharmaceutique ».