BÉNÉVOLAT : Faire du bien c’est se faire du bien
Ce n’est pas la première étude à suggérer que le bénévolat ou l’action d’aider ses proches apporte aussi des avantages significatifs et démontrables pour la santé et le bien-être du bénévole. Cette équipe de psychologues de Harvard explique dans l'American Journal of Preventive Medicine que seulement 2 heures de bénévolat par semaine, chez des adultes de 50 ans et plus, sont associées à une réduction considérable du risque de perte d’autonomie et de décès et apportent un bien-être et une amélioration de la qualité de vie.
L’étude met en valeur le fait que « les humains sont des créatures sociales par nature ». C'est peut-être la raison pour laquelle notre esprit et notre corps « reçoivent » une récompense lorsque nous donnons aux autres. L’étude montre ainsi que le bénévolat chez les personnes d’âge mûr ne fait pas que renforcer les communautés, mais enrichit leur propre vie en renforçant leurs liens avec les autres, en les protégeant contre la solitude, la dépression et le désespoir.
Un comportement altruiste réduit le risque de décès
Précisément, la recherche qui évalue 34 résultats en matière de santé physique et de bien-être psychologique / social en association avec la pratique du bénévolat, chez 13.000 participants de la Health and Retirement Study (HRS), montre que les adultes de plus de 50 ans qui le pratiquent pendant au moins 100 heures par an bénéficient d’une réduction très significative du risque de décès, de limitations physiques, sont plus actifs aussi, et, globalement éprouvent un sentiment de bien-être et de qualité de vie.
Le lien entre bénévolat et réduction des maladies chroniques reste à vérifier : L'étude ne porte pas sur les liens entre le bénévolat et la réduction du risque de maladies chroniques telles que le diabète, l'hypertension, les accidents vasculaires cérébraux, le cancer, les maladies cardiaques, les maladies pulmonaires, l'arthrite, l'obésité, les troubles cognitifs ou la douleur chronique.
De larges compétences souvent inexploitées : la population adulte d’âge mûr recèle de compétences et d'expériences qui pourraient être mises à profit pour le plus grand bien de la société par le biais du bénévolat. Ces chercheurs appellent donc à davantage de politiques encourageant le volontariat.
De telles interventions pourraient simultanément améliorer la société et favoriser un vieillissement en bonne santé chez les personnes âgées.
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