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BOTOX : Découverte d’un nouveau type de toxine botulique

Actualité publiée il y a 6 années 10 mois 3 semaines
Cell Host and Microbe
Au cours de ces 20 dernières années, on a vu arriver un nombre croissant d'applications thérapeutiques basées sur la toxine botulique de type A, connu sous le nom de Botox, en particulier dans le traitement des migraines, de certains troubles urinaires, de la transpiration excessive et de certains problèmes cardiaques.

La toxine botulique est une protéine thérapeutique puissante et polyvalente, en identifiant plus de versions de la toxine dans la nature, il sera possible d’élargir et d’optimiser ses applications thérapeutiques, écrivent ces chercheurs de l’Université de Waterloo. Leurs travaux présentés dans la revue Cell Host and Microbe révèlent en effet une nouvelle source de neurotoxine botulique : dans une souche de bactéries intestinales Enterococcus faecium.

 

Rappelons que la protéine neurotoxique est connue pour sa capacité paradoxale à éliminer les rides mais aussi à causer le botulisme, une maladie mortelle, associée à une intoxication alimentaire. Au cours de ces 20 dernières années, on a vu arriver un nombre croissant d'applications thérapeutiques basées sur la toxine botulique de type A, connu sous le nom de Botox, en particulier dans le traitement des migraines, de certains troubles urinaires, de la transpiration excessive et de certains problèmes cardiaques.

 

C'est la première fois qu'une toxine botulique active est identifiée en dehors de Clostridium botulinum, explique Andrew Doxey, co-auteur de l'étude et professeur de bioinformatique à l’Université de Waterloo. Cette découverte a des implications dans plusieurs domaines, de la surveillance de l'émergence de nouveaux agents pathogènes au développement de nouvelles protéines thérapeutiques. L’étude, initialement conçue pour étudier les origines de la résistance aux antibiotiques chez les bactéries E. faecium, a séquencé le génome de la bactérie E. faecium de fèces de vache. Le génome a ensuite été analysé par programmes informatiques ce qui a permis d’identifier le gène de la toxine botulique dans la souche bactérienne.

 

Ici, la toxine botulique est probablement transférée de la bactérie C. botulinum à la bactérie E. faecium dans l'intestin de la vache, la toxine peut ainsi être transférée entre des espèces très différentes…A suivre.


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