CAFÉ : Une consommation modérée éloigne le syndrome métabolique
Un risque réduit de syndrome métabolique c’est-à-dire de différents facteurs cardiovasculaires dont la résistance à l'insuline, l'hypertension et l'obésité est confirmée avec une consommation régulière de café, même modérée, par cette équipe de l’Institute for Scientific Information on Coffee (ISIC). Des résultats qui certes servent la cause de l’Institut, mais sont basés sur l’analyse de la littérature et sont également en ligne avec les conclusions de précédentes études.
Qu’est-ce qu’une consommation modérée ? Une consommation modérée de café est ici définie comme 3 à 5 tasses par jour, sur la base de l'examen de sécurité de la caféine effectué par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Cet examen de l’EFSA a par ailleurs conclu que la consommation modérée de caféine, soit environ 400 mg par jour, entre dans le cadre d’une alimentation saine et équilibrée et d’un mode de vie actif.
Le café, un outil naturel de prévention du syndrome métabolique en Santé publique ?
De nombreux bénéfices confirmés : le rapport analyse entre autres preuves, les recherches présentées à la 13ème Conférence européenne sur la nutrition organisée par la Fédération des sociétés européennes de nutrition (FENS) à Dublin (Irlande). Il souligne le rôle possible de la consommation de café dans la réduction du risque de syndrome métabolique, un trouble qui affecte plus d'un milliard de personnes dans le monde et précède généralement le développement de maladies cardiovasculaires, y compris la maladie coronarienne et l’AVC.
D’autres études montrent qu'une consommation de café modérée est associée également à une réduction du risque de certains cancers, du diabète de type 2, de l’hypertension artérielle, et du taux de décès toutes causes confondues.
L'association inverse entre la consommation de café et le syndrome métabolique s’explique en particulier par l’action des polyphénols contenus dans le café, en particulier des acides phénoliques et les flavonoïdes. Cependant, écrivent les chercheurs, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les mécanismes impliqués dans ces associations.
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