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CANCER de l’ENDOMÈTRE : Le café un anticancéreux ciblé ?

Actualité publiée il y a 2 années 9 mois 1 semaine
Journal of Obstetrics and Gynecology Research
Déjà plébiscité contre le cancer du foie, du sein, de la prostate et du côlon ainsi que contre les cancers oropharyngés, le café aide-t-il aussi à protéger contre le cancer de l'endomètre ?  (Visuel Fotolia)

Déjà plébiscité contre le cancer du foie, du sein, de la prostate et du côlon ainsi que contre les cancers oropharyngés, le café aide-t-il aussi à protéger contre le cancer de l'endomètre ? C’est ce que suggère cette méta-analyse chinoise publiée dans le Journal of Obstetrics and Gynecology Research : une consommation de café plus élevée est liée à un risque diminué de cancer de l'endomètre.

 

Ensuite, contre ce type de cancer qui commence dans la muqueuse de l'utérus, le café contenant de la caféine apporte une meilleure protection que le café décaféiné, relèvent les chercheurs du département de gynécologie des Universités de Beijing et de Weifang, à l’issue de cet examen de 24 études portant sur la consommation de café chez près de 700.000 participantes.

La caféine joue un rôle clé dans cet effet protecteur

Précisément, la méta-analyse a porté sur la consommation de café de 9.833 patientes ayant développé un cancer de l'endomètre et sur un échantillon total de 699.234 participantes. Parmli les principales conclusions :

 

  • les patientes ayant une consommation de café dans la tranche la plus élevée sont aussi celles qui présentent le risque le plus réduit de cancer de l'endomètre, soit un risque diminué de 29 % par rapport aux participantes ayant la consommation de café la plus faible ;
  • l’association inverse consommation de café et risque de cancer de l’endomètre est diversement marquée :
  • chez les consommatrices de « vrai » café avec caféine : réduction du risque de 34 % ;
  • chez les participantes avec l’IMC le plus élevé : réduction du risque de 35 % ;
  • chez les participantes n’ayant jamais fumé : -32 % ou ayant déjà fumé -44 % ;
  • chez les participantes n’ayant jamais utilisé de traitement hormonal substitutif (THS) : -12 %.  

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