CANCER du SEIN : Ces modifications de mode de vie qui peuvent tout changer
Des modifications simples du mode de vie sont essentielles pour prévenir l’incidence du cancer du sein et leur simple observance permet même, dans certains cas, de « couper » le risque en 2, rappellent les dernières recommandations du World Cancer Research Fund et de l'American Institute for Cancer Research. Des conclusions documentées dans la revue Ménopause, et présentées au 30è Congrès annuel de la North American Menopause Society (NAMS). Des recommandations qui doivent donc guider les femmes, avec d’autres nombreux bénéfices à la clé.
Ces experts estiment ainsi que 1 cas de cancer sur 3 pourrait être évité par de simples changements de mode de vie. Ces recommandations comprennent, sans surprise, le maintien d’un poids de santé, la pratique de l’activité physique, l’adhésion à un régime alimentaire équilibré et diversifié, l’absence d’excès d’alcool, entre autres mesures. Le message se fait signal d’alarme alors que le cancer du sein est le cancer le plus répandu chez les femmes dans le monde et que ces facteurs de prévention s’appuyent sur de très nombreuses preuves scientifiques.
Un mode de vie sain est la forme de prévention la plus simple et la plus efficace.
En 2018, le World Cancer Research Fund et l'American Institute for Cancer Research ont mis à jour leurs recommandations. Des recommandations qui viennent également s'adapter aux spécificités des différents statuts ménopausiques. Ces directives incluent l’ensemble des facteurs dits « évitables » associés au mode de vie et reposent sur un certain nombre de faits avérés, notamment les suivants.
Quelques données essentielles ayant donné lieu à ces recommandations :
- chez les femmes ménopausées, le risque de cancer du sein augmente de 1,5 à 2,0 fois avec l’obésité ;
- la graisse corporelle augmente le risque de cancer via l’hyper-insulinémie, l’augmentation de l'estradiol et l’inflammation ;
- l’activité physique seule peut prévenir 1 cas de cancer du sein sur 8 ;
- l’alcool est un facteur cancérigène associé à 6,4% des cas de cancer du sein ;
- toute consommation d'alcool augmente le risque de cancer du sein et plus une femme en consomme, plus son risque de cancer du sein est élevé ;
- il existe une relation inverse significative entre la consommation de légumes autres que l'amidon et la réduction du risque de cancer du sein.
Un appel aux médecins généralistes : le Dr Juliana Kling, de la clinique Mayo en Arizona, qui présente ces dernières recommandations les commente ainsi : « Compte-tenu de l'ampleur de l’incidence du cancer du sein et des preuves accumulées selon lesquelles la prévention constitue la stratégie à long terme la plus rentable et la plus efficace pour réduire le risque, l’éducation à un mode de vie sain devrait être une composante essentielle de la prévention, en soins primaires, lors des visites de routine des patientes chez leur médecin généraliste ».
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