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CERVEAU-CŒUR : La diminution du volume cérébral annonce le problème cardiaque

Actualité publiée il y a 3 heures 50 min 53 sec
Neurology
 On en revient à l’importance de la santé cardiovasculaire, et précisément cérébrovasculaire, pour la santé cognitive et à l’hypothèse que préserver sa fonction cardiaque pourrait contribuer à préserver sa santé cérébrale, mais aussi ses fonctions cognitives (Visuel Adobe Stock 865555292)

Parmi les premiers signes de troubles cardiaques, figurent une diminution du volume cérébral et de premières altérations de la santé cérébrale. Ces signes simultanés du risque d’événement cardiaque et de démence, documentés dans la revue Neurology, confirment la forte corrélation entre santé cérébrovasculaire et santé cognitive.

 

On en revient à l’importance de la santé cardiovasculaire, et précisément cérébrovasculaire, pour la santé cognitive et à l’hypothèse que préserver sa fonction cardiaque pourrait contribuer à préserver sa santé cérébrale, mais aussi ses fonctions cognitives, dont la mémoire durant le vieillissement », relève le Dr Frank J. Wolters, auteur principal de la méta-analyse et chercher à l’Université de Rotterdam : « Nos résultats soulignent l'importance du dépistage et du traitement précoces des troubles et maladies cardiaques ».

 

L’étude, une méta-analyse de 7 recherches menées sur le sujet, en Europe et aux États-Unis, portant sur un total de 10.889 participants âgés en moyenne de 67 ans révèle et confirme ce lien entre les volumes cérébraux, évalués via IRM, et les premiers signes de problèmes cardiaques : l’équipe a notamment pris en compte les dysfonctionnements systolique et diastolique.

 

  • Le dysfonctionnement systolique se produit lorsque le ventricule gauche du cœur ne peut se contracter normalement et pomper le sang efficacement ;
  • le dysfonctionnement diastolique se produit lorsque le ventricule gauche ne se relâche pas correctement entre les battements cardiaques et ne se remplit pas de sang.

 

L’analyse révèle que :

 

  • les participants souffrant d’un dysfonctionnement systolique modéré à sévère présentent un volume cérébral total plus modeste que les participants que les personnes ayant une fonction systolique normale ;
  • les participants souffrant de troubles de la fonction diastolique présentent également un volume cérébral total plus faible notamment de l'hippocampe, qui joue un rôle dans la mémoire ;
  • même un dysfonctionnement diastolique léger est associé à une mauvaise santé cérébrale.

 

Quelle implication ?  

Évaluer la cognition des patients souffrant de problèmes cardiaques, 

en particulier d'une altération de la fonction diastolique, pour détecter des troubles de la mémoire et des fonctions de réflexion pourrait permettre de détecter de manière plus précoce un déclin cognitif et à mettre en œuvre des interventions adaptées.

 

On retiendra donc le risque accru de déclin cognitif chez les patients plus âgés souffrant de troubles ou de maladies cardiaques.


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