CHIRURGIE BARIATRIQUE : DiaRem, pour une meilleure prédiction de la rémission du diabète
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'obésité dans le monde a presque triplé depuis 1975. En 2016, plus de 1,9 milliard d'adultes, âgés de 18 ans et plus, sont en surpoids et plus de 650 millions d’entre eux sont obèses. Avec l’obésité, le diabète…Ainsi, la capacité de prédire la réponse d’un patient à une chirurgie de perte de poids donne aux médecins et aux patients la possibilité de décisions de soins éclairées. C’est le cas avec le score de prédiction DiaRem, qui optimisé par cette équipe de l’Université Ben Gourion (Israël) permet de prévoir les chances de rémission du diabète suite à une chirurgie bariatrique.
L’équipe améliore ici un système de notation clinique standard et permet ainsi de prolonger le temps de prédiction de la rémission du diabète suite à une chirurgie bariatrique avec perte de poids. Ce score DiaRem comprend l'âge du patient, son indice de masse corporelle (IMC), ses indicateurs de diabète et ses traitements et est utilisé pour prédire la probabilité de rémission du diabète de type 2 après, précisément, une chirurgie de pontage gastrique de Roux-en-Y (RYGB).
L’équipe ajoute dans le score des indicateurs supplémentaires, ce qui permet d’étendre le temps de prédiction de 1 à 5 ans et pour 3 types d'interventions bariatriques au lieu d’un seul. Alors que de nombreuses études ont confirmé que la chirurgie de perte de poids peut, chez de nombreux patients, apporter une rémission du diabète, l’«Advanced-DiaRem », complété grâce aux données de 1.500 patients diabétiques opérés, permet de prédire cette probabilité jusqu'à 5 ans et donc de proposer au patient une prise en charge post-chirurgie mieux personnalisée.
Un impact en Santé publique face aux taux d'obésité qui grimpent à des niveaux épidémiques : « La capacité de prédire la réaction d'un individu à une chirurgie de perte de poids donne aux médecins et aux patients la clarté dont ils ont besoin pour prendre des décisions médicales éclairées », conclut le Dr Golan, auteur principal de l’étude. « Plus important encore, cela permettra aux responsables en Santé publique de mieux faire face à la crise d’obésité, l'un des principaux contributeurs à la flambée des dépenses de santé et d’allouer les ressources là où elles sont les plus utiles ».
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