Découvrez nos réseaux sociaux
Actualités

CHUTE du PATIENT AGÉ : Des risques spécifiques chez les hommes et chez les femmes

Actualité publiée il y a 5 années 10 mois 1 semaine
Journal of the American Geriatrics Society
Les femmes et les hommes âgés ont des profils de risque de chute différents.

En dépit de nombreuses recherches sur les facteurs de risque de chute chez les personnes âgées, il n’existait pas d’étude portant sur les différences entre les hommes et les femmes. C’est chose faite avec ces travaux du Karolinska Institutet (Suède) qui révèlent que les hommes et les femmes ont des profils de risque de chute différents. Un enseignement précieux pour le développement d’interventions adaptées et personnalisées, de réduction du risque de perte d’autonomie et de dépendance.

 

L’étude a suivi 3.112 adultes âgés de 60 ans et plus vivant dans la communauté. Ses principales conclusions sont les suivantes :

  • chez les femmes la vie en solo, le besoin d'aide pour les activités de la vie quotidienne donc un début de perte d’autonomie, ainsi que des antécédents de chutes s’avèrent des facteurs indépendamment associés à un risque de chute sévère ;
  • chez les hommes, une pression artérielle basse, une déficience de capacité à se lever d’une chaise et des antécédents de chutes sont les facteurs associés à des chutes préjudiciables.
  • Chez les femmes, les facteurs de chute, à plus long terme sont : l’insuffisance pondérale, les troubles cognitifs, l’utilisation de médicaments à effets indésirables de chute et le besoin d’aide pour les activités de la vie quotidienne,
  • Chez les hommes, les facteurs de chute, à plus long terme sont : le tabac, les maladies cardiaques, des troubles de l’équilibre et les antécédents de chute.

 

 

Ces tableaux cliniques du risque de chute chez les personnes âgées et selon leur sexe devraient être connus des professionnels de santé, expliquent les auteurs : « Les résultats de notre étude suggèrent que les hommes et les femmes ont des profils de risque de chute très différents. Si nous tenons compte de ces différences dans nos programmes de dépistage et de prévention des chutes, nous pourrons permettre une meilleure approche centrée sur le patient et réduire le risque global de perte d’autonomie ».


Autres actualités sur le même thème