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COVID-19 : Les vaccins à ARNm efficaces contre la transmission asymptomatique

Actualité publiée il y a 3 années 10 mois 1 semaine
Clinical Infectious Diseases
Une autre qualité des vaccins anti-COVID à ARN messager est de réduire considérablement le risque d'infection asymptomatique et donc le risque de propagation « silencieuse » associé (Visuel Adobe Stock 327257834).

Lorsqu’on envisage le vaccin anti-COVID-19 c’est plutôt dans l’objectif de se protéger contre une forme sévère de la maladie, mais c’est aussi pour « participer » à la couverture vaccinale et contribuer à réduire la propagation du virus. Or l’une des principales « astuces » du virus est sa propagation asymptomatique. Cette étude de chercheurs de la Mayo Clinic Rochester met en exergue une autre qualité des vaccins anti-COVID à ARN messager (ARNm) : ils permettent de réduire considérablement le risque d'infection asymptomatique au COVID-19 et donc le risque de propagation « silencieuse » associé.

 

Ainsi, 10 jours après avoir reçu la deuxième dose d'un vaccin à ARN messager (Pfizer-BioNTech ou Moderna), les patients sans symptômes du COVID-19 sont beaucoup moins susceptibles d'être testés positifs et de propager le COVID-19 sans le savoir, par rapport aux patients non-vaccinés contre le COVID-19.

Les vaccins à ARNm réduisent aussi la transmission asymptomatique

Les chercheurs ont analysé les données d’une cohorte de 39.000 patients ayant subi des tests PCR COVID-19 entre le 17 décembre 2020 et le 8 février à la Mayo Clinic du Minnesota et en Arizona. Plus de 48.000 tests de dépistage ont été réalisés, dont 3.000 tests chez des patients ayant reçu au moins une dose d'un vaccin à ARNm.

  • les patients sans symptômes ayant reçu au moins une dose du vaccin ARNm Pfizer-BioNTech ont un risque réduit de 72% d'être testés positifs, seulement 10 jours plus tard ;
  • les patients sans symptômes ayant reçu les 2 doses, ont un risque réduit de 73% d'être testés positifs, vs les personnes non vaccinées.
  • après ajustement pour toute une série de facteurs de confusion possibles, les patients sans symptômes ayant reçu les 2 doses, ont un risque réduit de 80% d'être testés positifs, vs les personnes non vaccinées.