COVID-19 : Réduire les carences en vitamine D pour réduire les décès
Une supplémentation en vitamine D peut contribuer à protéger les personnes à faibles niveaux contre les formes de COVID-19 sévères, réaffirme cette étude du Montefiore Health System et de l’Albert Einstein College of Medicine (New York, Bronx). Un rappel documenté lors du congrès ENDO 2021 de l’Endocrine Society, alors qu'environ 80% des patients COVID-19 sont carencés et que la moitié des patients ayant une faible teneur en vitamine D ne reçoivent pas de supplémentation.
Or ces patients à faible taux de vitamine D hospitalisés pour COVID-19 présentent un risque plus élevé de ventilation mécanique, de prise en charge en soins intensifs et de décès, un risque qui a contrario semble ici "légèrement" réduit avec une supplémentation en vitamine D d'au moins 1.000 unités par semaine.
La recherche des niveaux de vitamine D pertinente chez les patients COVID hospitalisés
De précédentes recherches ont montré que la supplémentation en vitamine D peut prévenir l'inflammation dans d'autres maladies respiratoires, mais les études restent encore peu nombreuses sur le rôle de la supplémentation en vitamine D dans la maladie COVID-19. Le Dr Sweta Chekuri, de l’Albert Einstein College of Medicine et son équipe ont voulu vérifier si le fait d'être supplémenté en vitamine D avant une hospitalisation pour COVID-19 améliorait les résultats du patient.
L’étude est menée auprès de 124 patients adultes à faibles niveaux de vitamine D tels que mesurés 90 jours avant leur admission pour COVID-19. Les chercheurs ont comparé les résultats des patients qui recevaient des suppléments d'au moins 1.000 unités de vitamine D par semaine à ceux qui n'avaient pas reçu de supplémentation. L’analyse constate que :
- les patients ayant reçu la supplémentation sont moins susceptibles d’avoir besoin d’une ventilation et ont un risque de décès réduit ;
- le taux de COVID sans complication n’est cependant pas statistiquement significatif (37,5% des patients non supplémentés vs 33,3% de ceux qui l'ont été).
« Si nous n'ayons pas été en mesure de démontrer un lien définitif avec le COVID-19 sévère, il est clair que les patients ayant une faible teneur en vitamine D devraient recevoir une supplémentation non seulement pour la santé des os, mais aussi pour une protection plus forte contre le COVID-19 sévère », conclut le Dr Corinne Levitus, co-auteur de l’étude. « Nous appelons les cliniciens à discuter de cette supplémentation avec leurs patients ».
Une étude publiée l'automne dernier avait également révélé que plus de 80% des 200 participants atteints de COVID-19 étaient carencés en vitamine D.
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