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COVID-19 : Vacciner les plus âgés c’est aussi protéger les plus jeunes

Actualité publiée il y a 3 années 8 mois 3 semaines
medRxiv
Vacciner les groupes de population plus âgés bénéficie également aux plus jeunes (Visuel Adobe Stock 400130175)

Cette étude, publiée sur le serveur de prépublication medRxiv (donc encore non validée par les pairs) est menée en Israël, le pays ayant lancé le programme de vaccination anti-COVID le plus rapide au monde, avec 50% de la population vaccinés en 9 semaines. Cependant, alors que seules les personnes âgées de 16 ans et plus étaient éligibles au vaccin, les chercheurs de la Faculté de biologie de Technion et de l’Institut de technologie de Haifa ont pu regarder précisément les effets de cette vaccination des adultes, sur les plus jeunes. Cette analyse suggère déjà une protection qui bénéficie également aux enfants non vaccinés.

 

La vaccination de masse a le potentiel de freiner la pandémie actuelle de COVID-19 en protégeant les vaccinés contre la maladie et en réduisant « éventuellement » le risque de transmission aux personnes non immunisées. Ici, la vaccination très rapide de la grande majorité des adultes, avec le vaccin de Pfizer-BioNTech suggère un effet en population générale, y compris chez les plus jeune, un effet essentiel pour éradiquer la maladie.

Vacciner les adultes ralentit les taux de crculation et d'infection, y compris chez les enfants non vaccinés

Pour tester cet effet d'entraînement d'une stratégie de vaccination généralisée chez les adultes, l’équipe a rapproché les données de vaccination anti-COVID-19 et les résultats des tests enregistrés entre janvier et Mars 2021 pour les habitants de 223 communautés. Dans chaque communauté, les auteurs ont examiné la relation entre le taux de vaccination chez les adultes à 3 points séparés de 3 semaines et le taux de tests COVID-19 positifs chez les enfants 35 jours plus tard.

 

Une immunité croisée chez les plus jeunes ?  L’analyse confirme que les taux de vaccination dans chaque communauté sont fortement corrélés à une baisse ultérieure des infections recensées chez les moins de 16 ans, non vaccinés. Ces résultats fournissent de premières preuves d'observation que la vaccination protège non seulement les personnes vaccinées de manière individuelle, mais apporte également une immunité croisée aux personnes non vaccinées de la communauté.

Ainsi, dans les semaines mêmes qui suivent,

la vaccination des personnes âgées, le risque d'infection chez les enfants de moins de 16 ans diminue proportionnellement au taux d'adultes vaccinés. Certes, soulignent les chercheurs, certains enfants avaient probablement été déjà été infectés, cependant les communautés incluses dans l’analyse présentaient à l’inclusion de faibles taux d'infection.

 

Des données encourageantes pour la plupart des pays en cours de vaccination des groupes de population plus âgés.