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COVID : La réinfection peut être aussi sévère que la primaire

Actualité publiée il y a 3 semaines 2 jours 11 heures
Communication Medicine
Un COVID grave peut laisser présager un nouveau COVID de gravité similaire (Visuel Adobe Stock 225041107)

Ces virologues du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) révèlent que les réinfections par le virus responsable du COVID-19 peuvent être de gravité similaire à celle de l'infection initiale ou primaire. Ainsi, ces réinfections graves font souvent suite à de premières infections graves. En d’autres termes, ces données publiées dans la revue Communication Medicine qui démontrent qu’un COVID grave peut laisser présager un nouveau COVID de gravité similaire, posent ici les limites de l’immunité naturelle.

 

L’étude analyse les données de 213.000 participants ayant développé une réinfection. Ces personnes avaient été initialement infectées entre mars 2020 et décembre 2022 et avaient développé une 2è infection en mars 2023. La plupart des participants ont ainsi eu un COVID 2 fois, une petite partie de l’échantillon, l’ayant eu 3 fois ou plus. Les réinfections ont été définies comme s'étant produites au moins 2 mois après une première infection. L’analyse révèle :

 

  • en cas d’infection primaire sévère, un risque accru de réinfection sévère ;
  • en cas d’infection primaire sévère, un risque accru de COVID long, également ;
  • 27 % des participants ayant été hospitalisés pour la 2è infection, l’ont également été pour la 2è ;
  • ces cas graves étaient également plus susceptibles d'avoir des problèmes de santé sous-jacents et d'être âgés de 60 ans ou plus ;
  • en revanche, dans 87 % des cas bénins de COVID n’ayant pas eu besoin de soins hospitaliers la première fois, la réinfection était également sans complications ;
  • quelle que soit la variante, les cas de COVID long étaient plus susceptibles de survenir après une première infection qu’après une réinfection ;
  • enfin, des niveaux plus faibles d'albumine, une protéine produite par le foie, apparaissent comme un « bon » marqueur de risque plus élevé de réinfection.

 

Parmi les explications des chercheurs, figurent la diminution de l'immunité au fil du temps mais surtout la virulence accrue des nouveaux variants.

 

Des conclusions qui incitent les personnes ayant développé des infections primaires plus sévères à mieux se protéger à l’arrivée de la prochaine saison hivernale.