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COVID : Les protéines Spike détectées en 5 mn par la lumière laser

Actualité publiée il y a 1 mois 2 semaines 5 jours
npj Biosensing
Il suffit d’un laser de faible puissance pour provoquer l’assemblage de nanoparticules sur un substrat (biopuce) recouvert d'anticorps, ce qui permet leur détection (Visuel Adobe Stock 899688058)

Il suffit d’un laser de faible puissance pour provoquer l’assemblage de nanoparticules sur un substrat (biopuce) recouvert d'anticorps, ce qui permet leur détection : les protéines Spike du coronavirus -ou protéines de pointe qui aident le virus à pénétrer chez l’hôte- peuvent être détectées de manière sélective en 5 minutes. Un test mis au point par des bioingénieurs de l’Université d'Osaka, présenté dans la revue npj Biosensing, qui confirme sa sensibilité même avec une faible lumière comme celle d’un simple pointeur laser.

 

Les auteurs font le parallèle avec des papillons de nuit attirés par une flamme : les microbes peuvent également être attirés et déplacés par la lumière. C’est le principe de cette méthode qui permet ainsi de détecter rapidement la présence de virus et en utilisant uniquement un petit échantillon de sang.

Un « immuno-essai induit par la lumière »

L’étude utilise une lumière laser pendant moins d'une minute, un substrat plasmonique imprimé de nanoparticules avec une série de structures nanoboliques (500 nm de diamètre pour chacune) pouvant être recouvertes d'anticorps contre les protéines de pointe du nouveau coronavirus. Un laser de 5 milliwatts, aussi faible que les pointeurs laser commerciaux permet former des bulles sur la biopuce qui attire des nanoparticules imitant le virus, accélérant ainsi la détection sélective des particules.

 

  • La convection induite par la lumière aide à déplacer les nanoparticules de sorte qu'elles finissent par s'assembler dans la région stagnante entre la surface du substrat et le fond de la bulle :
  • L'ensemble du processus, du revêtement du substrat à la détection, s’accomplit en moins de 5 mn.

 

Il apparaît donc possible de raccourcir le processus fastidieux de revêtement des anticorps et de réaliser une détection extrêmement rapide et très sensible des protéines Spike, mais aussi d’autres protéines virales, soulignent les chercheurs.

 

Avec à la clé, le diagnostic précoce non seulement du nouveau coronavirus, mais peut-être aussi de nombreuses maladies infectieuses voire des cancers.


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