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COVID LONG : 3 fois plus de risque de quitter son emploi

Actualité publiée il y a 5 mois 2 semaines 6 jours
PLoS ONE
Le COVID long a ses conséquences socio-économiques aussi (Visuel Adobe Stock 611603310)

Le COVID long a ses conséquences socio-économiques aussi : ainsi, les personnes diagnostiquées avec ce « syndrome post-COVID » sont 3 fois plus susceptibles de quitter leur emploi, révèle cette recherche, menée à l’Université de Birmingham et publiée dans la revue PLoS ONE.

 

Alors que les infections COVID persistent, chez 10 à 15 % des patients diagnostiqués, les symptômes durent plus de 12 semaines. L’étude, menée auprès de 9.000 personnes, actives avant la pandémie, révèle ce taux record d’inactivité chez ce groupe de patients : précisément, chez ceux qui présentent des symptômes du COVID durant plus de 28 semaines.

 

L’auteur principal, le Dr Darja Reuschke, professeur agrégé à l'Université de Birmingham relève que « le COVID est encore une maladie relativement nouvelle à laquelle la société comme le système de santé doit faire face. La forme longue de la maladie a un impact sur la population active, en particulier pour ceux dont les symptômes persistent au-delà des indemnités de maladie légales ».

 

L’étude suit 2 groupes de participants atteints de COVID long, ceux éprouvant des symptômes entre 5 et 28 semaines et ceux présentant des symptômes pendant 29 semaines ou plus. Les données de ces participants ont été comparées à celles de « témoins » ayant développé des symptômes du COVID durant 5 semaines ou moins, ou restés asymptomatiques. L’analyse constate que :

 

  • le COVID long -avec symptômes de 28 semaines ou plus – est associé à un risque très accru de congé de maladie ;
  • le COVID long -avec symptômes de 28 semaines ou plus – est aussi associé au fait de quitter son emploi soit par démission, soit par licenciement ;

  • le COVID long n’est pas associé à une réduction des heures de travail pour ceux qui continuent àn travailler et les participants souffrant de COVID long qui continuent de travailler ne travaillent pas moins (ou plus) qu’avant la pandémie ;
  • une mauvaise santé mentale est presque toujours associée au COVID long.

 

En conclusion, l'impact du COVID long est considérable aussi sur l’emploi et les revenus, et pose la question des limites d’indemnisation des assurances maladies face à ce syndrome prolongé.

 

La pandémie s’est « calmée », cependant elle a laissé des traces en santé publique, sur l’économie dont l’emploi et les revenus des individus.