DERMATITE ATOPIQUE : 5 mesures pour mieux la contrôler chez le bébé
Pour gérer au mieux l'eczéma chez les bébés, il y a « 5 choses à savoir », écrivent ces dermatologues et allergologues canadiens dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ). La dermatite atopique est une affection cutanée fréquente chez les bébés et peut être stressante à gérer pour les parents. Savoir la reconnaître, la traiter et prévenir sa récidive permet à la fois de préserver le bien-être de l’enfant, et la qualité de vie des parents.
La dermatite atopique touche 10 à 20 % des nourrissons. Reconnaître la dermatite atopique, favoriser sa rémission puis garder le contrôle peut être difficile pour les soignants comme les parents, commente l’auteur principal, le Dr Derek Chu, professeur au Département d'allergie et d'immunologie de l'Université McMaster : « Nous espérons que ces 5 messages clés destinés aux professionnels de santé comme aux parents vont favoriser de meilleures pratiques de prise en charge de la dermatite atopique chez le nourrisson. Une prise en charge essentielle pour le bien-être du bébé, à ce stade critique du développement.
5 mesures clés
La dermatite atopique sur les joues, les membres externes et le tronc est fréquente chez les nourrissons, l'eczéma classique affectant l'arrière des genoux et dans les plis du coude peut ne se développer que plus tard dans l'enfance. Les dernières preuves de la littérature suggèrent que :
- tout type d'hydratant - lotion, crème, gel ou pommade - utilisé au moins deux fois par jour contribue à mieux gérer la dermatite atopique, cependant la condition est une affection inflammatoire qui nécessite un traitement anti-inflammatoire ;
- la dose la plus faible de stéroïdes topiques doit être utilisée pour maîtriser les poussées ; 1 application de crème stéroïde chaque jour suffit : une fois par jour est aussi efficace que 2 fois par jour ;
- si les poussées récidivent fréquemment, l'utilisation de médicaments topiques par intermittence (2 jours consécutifs, par exemple, le week-end) permet de prévenir les poussées ultérieures ;
- les preuves ne soutiennent pas l'utilisation systématique d'antibiotiques pour traiter une infection bactérienne secondaire locale ;
- les stratégies d’'évitement alimentaire ne réduisent pas le risque d'eczéma et peuvent, au contraire, augmenter le risque d'allergie alimentaire.
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