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DIABÈTE : Moins de calculs avec les inhibiteurs du SGLT2

Actualité publiée il y a 10 mois 3 semaines 2 jours
JAMA Internal Medicine
Cette classe de médicaments contre le diabète, les inhibiteurs du SGLT2 apparaissent liés à une réduction du risque de calculs rénaux (Visuel Adobe Stock 586776962)

Cette classe de médicaments contre le diabète, les inhibiteurs du SGLT2 apparaissent liés à une réduction du risque de calculs rénaux, selon cette étude menée au Mass General Brigham. Ces endocrinologues montrent dans le JAMA Internal Medicine que parmi les patients atteints de diabète de type 2, ceux qui prennent des inhibiteurs du SGLT2 présentaient des taux de calculs rénaux inférieurs à ceux qui sont traités avec d'autres classes de médicaments contre le diabète.

 

L’incidence des calculs rénaux est en augmentation dans le monde. On sait que le diabète de type 2 est associé à un risque accru de calculs rénaux, mais certains traitements du diabète pourraient également réduire cette complication. Cette nouvelle recherche révèle une association entre l’utilisation d’inhibiteurs du SGLT2 (transporteur de sodium-glucose 2) ou gliflozines, et un risque plus faible de développer des calculs rénaux.

 

L’étude analyse les données de 3 bases de données américaines de 716.406 patients diabétiques de type 2 traités par un inhibiteur du SGLT2 ou par 2 autres classes de médicaments contre le diabète appelés agonistes des récepteurs GLP1 ou inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase 4 (DPP4). L’analyse révèle que :

 

  • les patients sous inhibiteurs du SGLT2 présentent un risque 30 % inférieur de développer des calculs rénaux vs ceux prenant des agonistes du GLP1 ;
  • les patients sous inhibiteurs du SGLT2 présentent un risque réduit d’environ de 25 % vs ceux prenant des inhibiteurs de la DPP4,
  • ces résultats persistent quel que soit le sexe, l’origine ethnique, les antécédents de maladie rénale chronique et l’obésité.

 

Ces données permettent d’éclairer la prise de décision clinique pour les patients diabétiques qui risquent de développer des calculs rénaux, conclut l’un des auteurs principaux, le Dr Julie Paik, pharmacoépidémiologue à l'hôpital Brigham and Women's.