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DISPOSITIF MÉDICAL : Imprimer son propre microscope de laboratoire en 3D

Actualité publiée il y a 4 années 6 mois 2 semaines
Biomedical Optics Express
18 dollars, c’est le prix de revient de ce microscope de laboratoire conçu pour impression en 3D par une équipe de l'Université de Bath et « opensource » pour les laboratoires

18 dollars, c’est le prix de revient de ce microscope de laboratoire conçu par une équipe de l'Université de Bath et « opensource » pour les laboratoires. Ceux-ci ont maintenant la possibilité d'imprimer en 3D leur propre microscope de précision, un modèle capable d’analyser des échantillons et de détecter des maladies. OpenFlexure, décrit dans Biomedical Optics Express, est un instrument de laboratoire entièrement automatisé avec positionnement motorisé des échantillons et contrôle de la mise au point !

 

Ce dispositif est décrit comme unique parmi les microscopes imprimés en 3D par sa capacité à produire des images de haute qualité. Il a été conçu pour être facile à utiliser, avec une interface logicielle intuitive et des procédures d'alignement simplifiées. Il est également hautement personnalisable, ce qui signifie qu'il peut être adapté pour un usage en laboratoire, à l'école mais aussi à la maison.

Un microscope abordable et utilisable dans le monde entier et dans toutes situations 

Un dispositif plus abordable et plus adaptable : la conception de ces chercheurs britanniques offre un dispositif plus abordable, à la fois en termes de coût initial et de coût de maintenance de l'équipement. Un microscope commercial destiné à un usage en laboratoire peut se vendre des dizaines de milliers de dollars. L’OpenFlexure peut être construit pour 18 dollars, ce qui comprend le coût de la matière plastique, une caméra et du matériel de fixation. De plus, il est possible de le décliner sous une version « haut de gamme » équipée d’un objectif de microscope et d’un nano-ordinateur (Raspberry Pi).

"Nous avons souhaité un microscope utilisable dans le monde entier et dans toutes situations », explique l’auteur principal, le Dr Joel Collins, chercheur en physique à l'Université de Bath.

À ce jour, plus de 100 OpenFlexure ont été imprimés en Tanzanie et au Kenya, ce qui démontre la viabilité du matériel. Au-delà, c’est un exemple de réalisation abordable à partir de l’impression 3D. On se souvient des ventilateurs 3D open source ou des pièces de ventilateurs qui ont récemment été conçus pour répondre à la pénurie mondiale.

 

Assez fiable pour une utilisation médicale ou en laboratoire ? Un matériel médical nécessite normalement des années de tests de sécurité avant de pouvoir être utilisé en milieu clinique. Ainsi, le développement d'un respirateur peut prendre des années avant d’être certifié aux normes adaptées. Sans s’opposer à la procédure actuelle d’autorisation des produits et dispositifs de santé, ces chercheurs regrettent une réglementation parfois trop conservatrice et peu adaptée à l’avenir et l’impression en 3D.

 

Il est temps d’entamer une réflexion sur la façon de maintenir des normes de sécurité élevées tout en utilisant ces nouvelles technologies.


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