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DOULEUR NEUROPATHIQUE : Mieux la gérer par greffe de cellules souches

Actualité publiée il y a 4 années 11 mois 1 jour
Pain
Une greffe de neurones analgésiques issus de cellules souches permet un soulagement durable de la douleur

C’est la toute première description d’un traitement de la douleur basé sur l’utilisation de cellules souches humaines. La thérapie documentée dans la revue de référence Pain, parvient à soulager la douleur extrême chez la souris et ouvre une nouvelle voie prometteuse non opioïde et non addictive de gestion de la douleur.  

 

Cette équipe pionnière de l’Université de Sydney utilise des cellules souches humaines pour fabriquer des neurones analgésiques qui procurent un soulagement durable, ici aux souris, en un seul traitement et sans effets secondaires. Les prochaines étapes comprennent des tests de sécurité approfondis chez les rongeurs et de plus grands modèles animaux, puis des essais cliniques auprès de patients humains souffrant de douleurs chroniques.

La greffe de cellules analgésiques, une option efficace et durable pour traiter la douleur neuropathique ?

Les douleurs neuropathiques sont dévastatrices pour la majorité des patients et il n'existe pas de thérapie efficace. L’idée est donc de pouvoir proposer à ces patients des greffes antidouleur à partir de leurs propres cellules (autologues) qui spécialisées en neurones analgésiques vont pouvoir inverser la cause sous-jacente de la douleur.

 

La preuve de concept chez la souris : l'équipe teste cette stratégie chez la souris avec une greffe de cellules souches humaines pluripotentes induites (iPSC : induced pluripotent stem cells) dérivées de la moelle osseuse déjà spécialisées en laboratoire en cellules analgésiques. Précisément ces cellules analgésiques sont injectées dans la moelle épinière de souris modèles de douleurs neuropathiques sévères. L’expérience montre que les neurones issus des cellules souches apportent un soulagement durable de la douleur sans effets secondaires.

« Parce que nous pouvons choisir où nous injectons ces neurones analgésiques, nous pouvons cibler les sites douloureux et limiter le risque d’effets secondaires ».

 

Si les essais cliniques sont un succès, cette thérapie constituerait une percée majeure dans le développement de nouvelles stratégies de gestion de la douleur non opioïdes et non addictives. « Nous nous dirigeons déjà vers des essais cliniques dans les 5 ans », conclut l’auteur principal, Greg Neely, professeur agrégé et expert de la douleur au Charles Perkins Center et à la School of Life and Environmental Sciences.


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