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Émergence de SDSE : De la pharyngite à la maladie mangeuse de chair

Actualité publiée il y a 6 heures 48 min 4 sec
mBio
Ces travaux  alertent sur l'augmentation des taux d'infections humaines graves, causées par une sous-espèce Streptococcus : Streptococcus dysgalactiae subspecies equisimilis (SDSE) (Visuel Adobe Stock 685294653)

Ces chercheurs biologistes de la Houston Methodist alertent sur l'augmentation des taux d'infections humaines graves, causées par une sous-espèce Streptococcus : Streptococcus dysgalactiae subspecies equisimilis (SDSE). Cette hausse inquiétante des taux mondiaux d'infections invasives graves et antibiorésistantes aux principaux antibiotiques a conduit ces chercheurs à décrypter comment SDSE infecte les humains via la peau, la gorge, le tractus gastro-intestinal et l'appareil génital féminin pour provoquer des infections allant de l'angine streptococcique (pharyngite) à la fasciite nécrosante (maladie mangeuse de chair).

 

Étroitement apparenté au streptocoque du groupe A (également connu sous le nom de Streptococcus pyogenes), SDSE reste une bactérie mal connue. En en réalisant l’analyse génomique intégrative, cette équipe apporte une nouvelle compréhension de ses mécanismes d’infection, de sa virulence et de la pathogenèse.

 

L’un des auteurs principaux, le Dr Jesus M. Eraso, professeur de pathologie et médecine génomique à la Houston Methodist ajoute : « Étant donné son émergence et ses conséquences pour la santé humaine, il est urgent de

mieux comprendre la pathogénèse moléculaire associée à SDSE ».

En effet, certaines des souches SDSE sont connues pour provoquer des infections inhabituellement graves, et la compréhension des relations et des interactions entre leur génome, leur transcriptome et leurs mécanismes de virulence doivent permettre de mieux comprendre ces effets très sévères.

 

L’étude de 120 isolats humains d’un sous-type SDSE particulier, appelé stG62647, dont

  • l’analyse du génome-où sont stockées les informations de son ADN,
  • l'étude de son transcriptome-ou profil d’expression génétique complet-,
  • l'évaluation de sa virulence -ou analyse des dommages causés à son hôte infecté-

livre en effet de nombreuses et nouvelles données sur cet important pathogène bactérien humain émergent.

 

Des données précieuses, à consulter plus en détail par les infectiologues, mais aussi pour la recherche de futurs vaccins.