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EXERCICE AÉROBIQUE : Un allié musclé dans la lutte contre l’Alzheimer

Actualité publiée il y a 3 heures 6 min 20 sec
Brain Research
L'étude réaffirme les avantages de la pratique d’un exercice régulier pour le maintien de la santé cognitive avec l’âge, et particulièremehttps://www.santelog.com/sites/santelog.com/www.santelog.com/files/styles/thumbnail/public/images/accroche/adobestock_910215625_exercice_aerobie.jpeg?itok=bcMe98Ibnt les bénéfices de l’entrainement aérobie (Visuel Adobe Stock 910215625)

Cette équipe de l’Université de Bristol et de l’Université fédérale de São Paulo, réaffirme les avantages de la pratique d’un exercice régulier pour le maintien de la santé cognitive avec l’âge, et particulièrement les bénéfices de l’entrainement aérobie, une forme modérée qui peut être pratiquée sur une longue durée. L’étude, publiée dans la revue Brain Research apporte au débat sur le mode d’exercice le plus efficace pour la santé cérébrale.

 

Car certaines recherches plaident, dans cet objectif, plutôt pour un exercice de haute intensité, voire pour le HIIT, d’autres études suggérant qu’un exercice modéré aérobique, apporte déjà de véritables bénéfices. Cette nouvelle recherche « défend » donc l’exercice aérobique régulier et sa capacité à réduire considérablement plusieurs marqueurs de la maladie d’Alzheimer.

La confirmation d’une mesure simple et efficace dans la lutte contre ces maladies cognitives.

L’étude décrypte, chez des souris modèle de vieillissement, comment l’activité physique protège non seulement les cellules cérébrales saines, mais rétablit également l’équilibre dans le cerveau vieillissant. La recherche s’est concentrée sur l’hippocampe, la région du cerveau responsable de la mémoire et de l’apprentissage, et l’équipe a mesuré l’impact de l’exercice aérobique sur les principaux marqueurs de la maladie d’Alzheimer :

 

  • les plaques de protéine bêta-amyloïde,
  • les enchevêtrements de protéine toxique tau,
  • l’accumulation de fer dans les cellules productrices de myéline ou oligodendrocytes.

 

L’analyse révèle chez les modèles ayant suivi un programme d’exercice aérobique structuré mais modéré :

 

  • une réduction significative, de 63 %, des enchevêtrements de tau ;
  • une réduction significative, de 76 % des plaques amyloïdes ;
  • une réduction significative, de 58 % l’accumulation de fer dans le cerveau ;
  • une amélioration de la santé des cellules cérébrales, avec notamment une augmentation du nombre d’oligodendrocytes protecteurs ;
  • une réduction de l’inflammation cérébrale dans le groupe d’exercice, de 55 % à 68 % selon le biomarqueur inflammatoire pris en compte ;
  • une amélioration de la communication entre les cellules cérébrales, rétablissant un équilibre dans la fonction cérébrale notamment au cours du vieillissement.

 

L’un des auteurs principaux, le Dr Augusto Coppi, professeur d’anatomie vétérinaire à l’université de Bristol commente ces observations : « La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative progressive sans remède connu, qui touche des millions de personnes dans le monde. Bien que l’exercice physique soit connu pour réduire le déclin cognitif, les mécanismes cellulaires à l’origine de ses effets neuroprotecteurs étaient restés incompris. Cette recherche confirme le potentiel de l’exercice aérobique dans le cadre de la prévention de la maladie d’Alzheimer ».

L’intégration d’exercices aérobiques réguliers dans la vie quotidienne pourrait jouer un rôle clé contre l'Alzheime et en santé publique

 Les initiatives de santé publique devraient donc donner la priorité aux programmes d’exercices communautaires, accessibles et adaptés aux plus âgés.

 


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