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EXERCICE : Comment le pratiquer et vivre 10 ans de plus ?

Actualité publiée il y a 2 jours 13 heures 59 min
British Journal of Sports Medicine
Les 25 % les plus actifs vivent 5 années de plus (Visuel Adobe Stock 599908251)

Ce n’est pas un secret, l’activité physique favorise une meilleure santé, cette étude de l’Université Griffith (Australie) révèle même que ce facteur de mode de vie peut faire gagner plusieurs années : Les 25 % les plus actifs vivent 5 années de plus. Et pour les moins actifs, respecter les recommandations permettrait de gagner plus de 10 années en bonne santé !

L’analyse, publiée dans le British Journal of Sports Medicine, réaffirme aussi l’importance et l’efficience des investissements dans la promotion de l’activité physique et suggère de revoir à la hausse les directives de pratique de l’exercice physique.

 

Entre autres résultats, les adultes âgés de 40 ans et plus, pourraient vivre 5,3 ans de plus si tous étaient aussi actifs que les 25 % les plus actifs de la population. Et pour les 25 % moins actifs, chaque heure de marche supplémentaire accroît de 6,3 heures l'espérance de vie, en moyenne.

Marcher pour vivre plus loin

L’activité physique est connue depuis longtemps pour ses bienfaits pour la santé, mais peu d’études ont précisément estimé le bénéfice en temps de vie en bonne santé ou en longévité, apporté par une activité physique supplémentaire. Une telle métrique pourrait cependant être utile aux décideurs politiques, pour définir les investissements alloués à l’accès à la pratique de l’activité physique.

 

L’étude utilise des accéléromètres pour obtenir une estimation précise des niveaux d’activité physique et constate que les données réelles sont associées à des bénéfices d’espérance de vie 2 fois plus importants que les précédentes estimations.

 

  • le quart le plus actif bénéficie d’une réduction du risque de décès de 73 % vs les moins actifs.
  • les moins actifs ont le plus grand potentiel de gains en matière de santé et de longévité ;
  • ainsi, ceux qui sont déjà très actif ou dans le quartile supérieur ont « en un sens, déjà optimisé leurs bénéfices » ;
  • si les personnes du quartile le moins actif de la population de plus de 40 ans augmentaient leur niveau d’activité pour atteindre celui du quartile le plus actif,

ces personnes pourraient vivre en moyenne 11 années de plus ;

  • cet objectif n’est pas irréalisable, puisque 25 % l’atteignent déjà !
  • n’importe quel type d’exercice permet d’atteindre l’objectif, équivalent à un peu moins de 3 heures de marche par jour ;
  • Le manque d’exercice, c’est comme le tabagisme
  • de trop faibles niveaux d’activité physique rivalisent, en termes d’effets négatifs avec ceux du tabagisme- d’autres recherches ayant montré que chaque cigarette peut réduire de 11 minutes la vie d’un fumeur ;
  • un mode de vie plus actif contribue à protéger contre les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux (AVC), certains cancers et d’autres maladies chroniques.

 

Pris ensemble ces résultats, issus de données réelles d’activité physique, suggèrent de réviser à la hausse les directives en matière d’activité physique. Les auteurs relèvent que l’activité physique reste largement sous-estimée dans sa capacité à améliorer les résultats en matière de santé.

« S’il y a une mesure à prendre pour réduire de plus de moitié son risque de décès prématuré, c’est pratiquer plus d’activité physique ».

Avec une implication pour les décideurs politiques, accroître les investissements dans la promotion de l’activité physique et créer des environnements de vie qui la favorisent.