INFARCTUS : Et si le cœur pouvait se réparer tout seul ?
![Cette étude revient sur cette capacité intrinsèque et cachée du cœur humain à se réparer lui-même (Visuel Adobe Stock 132779296) Cette étude revient sur cette capacité intrinsèque et cachée du cœur humain à se réparer lui-même (Visuel Adobe Stock 132779296)](https://www.santelog.com/sites/santelog.com/www.santelog.com/files/styles/large/public/images/accroche/crise_cardiaque_soignant_adobestock_132779296_1.jpeg?itok=pK5Bix9E)
Cette équipe de cardiologues du Karolinska Institutet revient sur cette capacité intrinsèque et cachée du cœur humain à se réparer lui-même. En pratique, l’étude publiée dans la revue Circulation, suggère que si e cas d’insuffisance cardiaque grave, la capacité du cœur à se guérir en formant de nouvelles cellules reste modeste, cependant après un traitement avec une pompe cardiaque de soutien, la capacité d'un cœur endommagé à se réparer avec de nouvelles cellules musculaires redevient considérablement plus élevée. « Cette capacité pourrait même surpasser celle d’un cœur sain ».
Ces conclusions pleines d’espoir documentent ainsi les voies de restauration cardiaque, via la régénération des cellules musculaires, les myocytes, lorsque le cœur est endommagé par une insuffisance cardiaque grave.
Une clé cachée pour déclencher le mécanisme de réparation du cœur lui-même
L’étude basée sur une nouvelle technologie de comptage du renouvellement des cellules cardiaques, révèle ainsi que :
- après une blessure ou un événement cardiaque, le taux de renouvellement cellulaire est bien plus faible que dans un cœur sain ;
- la norme de soins pour les patients atteints d'insuffisance cardiaque avancée par implantation d’une pompe qui aide à propulser le sang ou dispositif d'assistance ventriculaire gauche, apporte aussi une nouvelle impulsion à cette régénération des cardiomyocytes ;
- ainsi, les patients dotés d’une telle pompe cardiaque, dont la fonction cardiaque s’est considérablement améliorée, régénèrent spontanément les cellules musculaires cardiaques à un rythme plus de 6 fois supérieur à celui des cœurs sains.
L’auteur principal, le Dr Olaf Bergmann, du département de biologie cellulaire et moléculaire de l’Institut Karolinska décrit le concept de « clé cachée qui permettrait le déclenchement de ce mécanisme autonome de réparation ».
Ces résultats ouvrent la possibilité de développer de nouvelles thérapies pour les patients souffrant de maladies cardiaques graves qui stimulent la capacité du cœur à se réparer lui-même après une lésion.
« Cela laisse espérer que la guérison après un événement cardiaque pourrait très probablement être accélérée ».
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