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Le BÉNÉVOLAT, c’est aussi bon pour soi

Actualité publiée il y a 3 années 5 jours 5 heures
Brain Behavior and Immunity
C’est une preuve scientifique, car biologique, du lien entre une propension à apporter son soutien et son aide aux autres et un niveau d’inflammation réduit (Visuel Adobe Stock 252876102)

C’est une preuve scientifique, car biologique, du lien entre une propension à apporter son soutien et son aide aux autres et un niveau d’inflammation réduit, donc un marqueur de santé, qui nous est apportée, pour la première fois par cette équipe de pyschologues et de biologistes de L’Université de l’Ohio. Ce marqueur de l'inflammation systémique, c’est l'interleukine-6 ​​(IL-6) et, « à la baisse », il indique aussi des relations sociales positives, dont l'intégration sociale, la disponibilité à soutenir les autres et des relations sociales positives. En d’autres termes, apporter un soutien social aux autres peut aussi être bénéfique à sa propre santé.

 

De précédentes études ont déjà associé des relations sociales positives à des niveaux inférieurs d'inflammation systémique chronique, cependant avec des preuves empiriques mitigées. Ce n’est pas le cas de cette étude qui associe les niveaux d’une cytokine, IL-6 à la propension à apporter plus de soutien aux autres. En d’autres termes, cette étude révèle une réduction de l'inflammation uniquement chez les personnes disposées à aider les autres et suggère qu’être prêt à apporter un soutien social à son partenaire, sa famille, à ses amis ou pratiquer le bénévolat, peut ainsi être bénéfique à la santé.

 

Il s’agit précisément de l’analyse des données auto-déclarées d’interactions et d'intégration sociales, d'aide et de soutien apportés autour de soi, de 1.054 adultes d'âge moyen participant à l’étude longitudinale National Survey of Midlife Development in the U.S. (MIDUS II). Les chercheurs ont rapproché des données sociales de chaque participant, les mesures de l'interleukine-6 ​​(IL-6) un marqueur de l'inflammation systémique, obtenues par analyse d'un échantillon de sang.

L’analyse confirme l’association entre les niveaux d’IL-6 et des relations sociales positives

dont la disponibilité offerte aux autres.

 

  • précisément, les relations sociales positives ne sont associées à un IL-6 plus faible chez les participants disposés personnes qui pensent pouvoir apporter un soutien dans leurs relations aux autres ;
  • ce lien entre la santé et la volonté d'aider les autres s’avère plus marqué chez les femmes ;
  • l’association reste même après prise en compte de nombreux facteurs de confusion possibles, dont l'âge, le niveau de revenus et d’études, le mode de vie, l'utilisation de médicaments et les antécédents médicaux.

 

Penser qu’on peut aider les autres et les soutenir, rend les relations enrichissantes et soulage le stress, ce qui réduit l'inflammation : « Des niveaux plus élevés d'IL-6 sont associés à un risque accru de nombreuses maladies dont les maladies cardiovasculaires et le cancer », concluent les auteurs.


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