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Le VAPOTAGE PASSIF, ça existe ?

Actualité publiée il y a 4 mois 1 semaine 4 jours
JAMA Network Open
Si le vapotage passif, ou l’exposition passive aux vapeurs de la cigarette électronique est bien mesurable, ses effets sont bien moindres que ceux du tabagisme passif (Visuel Adobe Stock 502868218)

Si le vapotage passif, ou l’exposition passive aux vapeurs de la cigarette électronique est bien mesurable, ses effets sont bien moindres que ceux du tabagisme passif, conclut cette équipe de l’University College London : ainsi, les enfants exposés au vapotage à l'intérieur de la maison, absorbent moins d'un 7è de la quantité de nicotine liée à l’exposition au tabagisme passif. Ceci dit cette exposition à la nicotine et autres substances toxiques du vapotage passif est tout de même et à l’évidence plus élevée que pas d’exposition du tout. Au final, ces données engagent à préserver ses proches.

Avec le vapotage passif, l'absorption de la nicotine reste très modeste

L'étude financée par Cancer Research UK, examine les données d’analyses de sang et autres résultats de santé de 1.777 enfants âgés de 3 à 11 ans. Les analyses de sang ont permis, notamment, de mesurer les concentrations de cotinine correspondant à la quantité de nicotine absorbée par les enfants. L’analyse conclut que :

 

  • les cigarettes électroniques dégagent, vs le tabagisme, des niveaux de nicotine similaires mais seulement une fraction très modeste des substances toxiques et cancérigènes ;
  • les enfants exposés au vapotage passif, en intérieur, absorbent 84 % moins de nicotine que les enfants exposés au tabagisme passif, les enfants exposés à aucune des deux en absorbent 97 % de moins.

 

L'auteur principal, le Dr Harry Tattan-Birch, de l'Institut d'épidémiologie de l'UCL, précise que ces résultats obtenus chez les enfants sont très probablement généralisables aux adultes et que « la nicotine elle-même présente un risque limité et l’exposition aux substances nocives non nicotiniques présentes dans la vapeur est probablement extrêmement faible ».

En synthèse, ces analyses réaffirment les dangers du tabagisme passif mais rassurent sur les effets, probables mais très modestes, du vapotage passif. Cependant, l’étude nous dit aussi que le vapotage secondaire expose toujours les enfants à des combinaisons de substances mal connues et qu’il reste préférable d’éviter de vapoter à proximité.


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