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MÉNOPAUSE : Des symptômes prédictifs de déclin cognitif ?

Actualité publiée il y a 2 heures 17 min 23 sec
Menopause
Une interaction complexe des facteurs hormonaux, de mode de vie et sociodémographiques sur la santé cérébrale et cognitive (Visuel Adobe Stock 268895550)

Cette étude, présentée dans la revue Menopause, révèle une corrélation entre des symptômes sévères de la ménopause, tels que les bouffées de chaleur et un déclin de certaines fonctions cognitives, dont la mémoire, l'attention, le langage et les fonctions exécutives. De nouvelles données qui confirment l’interaction complexe des facteurs hormonaux, de mode de vie et sociodémographiques sur la santé cérébrale et cognitive.

 

Face à la prévalence croissante des démences, qui touchent aujourd’hui plus de 24 millions de personnes dans le monde, il est crucial d’identifier les moyens de prévenir et de retarder ces troubles cognitifs. On estime que 4,6 millions de nouveaux cas de démence sont diagnostiqués chaque année, ce qui se traduit par

1 nouveau diagnostic de démence toutes les 7 secondes.

Cela signifie que les cas de démence devraient doubler tous les 20 ans, pour dépasser les 80 millions de cas d'ici 2040. Cependant, on estime que 40 % des cas de maladie d'Alzheimer, la forme la plus courante de démence, pourraient être évités ou, au moins, retardés.

 

Cette nouvelle recherche, en identifiant un marqueur prédictif chez les femmes, des symptômes sévères de la ménopause, appelle à une surveillance plus rigoureuse et plus précoce de la santé cérébrale de ce groupe de femmes.

 

De récentes recherches se sont intéressées au rôle de l'estradiol dans le vieillissement cognitif féminin. La transition vers la ménopause étant caractérisée par une baisse des œstrogènes, les femmes ménopausées présentent en effet un risque accru de démence.

 

L’étude qui a suivi 1.300 femmes ménopausées révèle que :

 

  • les symptômes graves de la ménopause tels que les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil et de l'humeur sont bien liés au développement d’une déficience cognitive ;
  • il reste à vérifier que le traitement efficace de ces symptômes par hormonothérapie ou par d'autres thérapies pourrait préserver la cognition et ses différentes fonctions ;
  • il existe une interaction complexe entre les facteurs hormonaux, de mode de vie et sociodémographiques qui pèsent tous dans la santé cérébrale et cognitive.

 

ainsi, un effet protecteur d’un indice de masse corporelle (IMC) plus faible est observé, tout comme un effet positif d’un niveau d’éducation plus élevé, de la pratique de l’exercice physique, de l’hormonothérapie et de l’activité sexuelle aussi, sur la cognition.

 

Un lien donc qui passe probablement aussi par la santé cérébrovasculaire.


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