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OBÉSITÉ INFANTILE : La thérapie comportementale en première intention

Actualité publiée il y a 4 heures 45 min 21 sec
JAMA Pediatrics
Le traitement de l’obésité infantile s’impose le plus tôt possible et sa précocité induit ensuite des effets durables pour la vie (Visuel Adobe Stock 635603902)

Le traitement de l’obésité infantile s’impose le plus tôt possible et sa précocité induit ensuite des effets durables pour la vie, rappelle cette équipe de pédiatres du Karolinska Institutet qui veut sensibiliser, face à l’épidémie d’obésité, à l’importance de la gestion du poids de santé, chez l’enfant aussi. Ces données, publiées dans le JAMA Pediatrics, confirment en effet, qu’avec une intervention précoce, ces enfants ont un risque très réduit, ensuite, à l’âge adulte, de comorbidités associées à l’obésité, soit de diabète de type 2, d’hypertension et de dyslipidémie.

 

L’obésité infantile impose donc une intervention de perte de poids le plus tôt possible, sous peine de problèmes de santé graves et de décès prématuré. De plus, il existe bien des interventions combinant une alimentation saine, la pratique de l'exercice et de bonnes habitudes de sommeil qui peuvent être facilement adoptées et suivies par l’enfant, et sa famille.

La thérapie comportementale par le mode de vie, la meilleure des thérapies

L’un des auteurs principaux, le Dr Emilia Hagman, professeur de sciences cliniques, insiste sur ces avantages pour la santé à long terme qui peuvent motiver le maintien plus difficile, de la perte de poids. L’étude menée sur les effets d’une thérapie de mode de vie auprès de 6.700 participants, suivis jusqu’à l’âge adulte, confirme que :

 

  • les enfants obèses qui suivent la thérapie ont un risque plus faible de décès prématuré ;
  • sans retour à un poids de santé, ces enfants atteints d’obésité ont un risque de décès beaucoup plus élevé au début de l’âge adulte, ainsi que des risques accrus de suicide et de maladies somatiques ;
  • en revanche, les risques de dépression et d’anxiété ne semblent pas affectés par l’intervention de mode de vie à l’enfance.

 

L’intervention rapide contribue à atténuer de nombreux risques pour la santé à long terme, concluent les auteurs. Ils ajoutent être favorables à l’utilisation des nouveaux agonistes du GLP-1 :

 

« Nous sommes favorables à leur utilisation car ces médicaments atténuent la sensation de faim, ce qui est un problème auquel de nombreux enfants obèses sont confrontés. Cela étant dit, la thérapie par le mode de vie reste la base des traitements contre l’obésité infantile ».


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