PARKINSON: On sait produire des neurones dopaminergiques de qualité
Traiter les cellules souches embryonnaires à partir desquelles seront cultivés les neurones dopaminergiques destinés à la greffe, réparer les neurones dopaminergiques défectueux de manière à leur permettre de produire à nouveau et normalement de la dopamine, voire ralentir ou réduire le vieillissement pour protéger nos cellules cérébrales de la maladie de Parkinson, de multiples pistes sont suivies par des équipes de recherche pour pallier à la déficience de neurones dopaminergiques dans la maladie de Parkinson. Cette équipe de l’Université de Lund qui retrace précisément le processus de différenciation d’une cellule souche à un neurone dopaminergique « de qualité » et identifie ce faisant un ensemble spécifique de marqueurs en corrélation avec ce standard de qualité. La recherche met presque la transplantation de cellules souches chez les patients atteints de la maladie de Parkinson à portée de pratique clinique.
Car, pour toutes les équipes qui cherchent à réparer le système dopaminergique, le défi reste de parvenir à contrôler avec précision les cellules souches en laboratoire de manière à obtenir des neurones dopaminergiques dérivés de ces mêmes cellules souches, similaires et non de qualité variable au moment de la transplantation.
Les chercheurs de Lund et de l'Institut Karolinska décryptent, dans une première étude, le chemin d'une cellule souche à un neurone dopaminergique et identifient un ensemble spécifique de marqueurs en corrélation avec un rendement dopaminergique élevé et une fonction optimale du greffon après transplantation dans des modèles animaux de la maladie de Parkinson.
La deuxième étude jette un nouvel éclairage sur la façon dont les neurones dopaminergiques sont formés au cours du développement, et ce qui les différencie des autres neurones.
Produire des neurones dopaminergiques de haute qualité : ensemble, ces nouvelles données permettent de mettre au point un processus de différenciation simplifié, reproductible et adapté à une utilisation clinique, qui aboutit à des populations de neurones dopaminergiques de haute qualité. 2 études décrites comme une percée dans le traitement de la maladie de Parkinson, car elles « propulsent la thérapie par cellules souches au niveau de la pratique clinique ». Au point d'espérer que les premières transplantations puissent s'opérer d'ici quelques années, seulement.
27 October 2016
DOI: 10.1016/j.stem.2016.09.004 Predictive Markers Guide Differentiation to Improve Graft Outcome in Clinical Translation of hESC-Based Therapy for Parkinson's Disease
DOI: 10.1016/j.stem.2016.10.003 Single-Cell Analysis Reveals a Close Relationship between Differentiating Dopamine and Subthalamic Nucleus Neuronal Lineages
Plus de 100 études sur Parkinson
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