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POLLUTION et PARKINSON : La forte corrélation du risque de dyskinésie

Actualité publiée il y a 2 jours 15 heures 46 min
JAMA Network Open
C'est une nouvelle démonstration des effets de l’exposition à la pollution, et à ses particules fines, et le risque de maladie de Parkinson mais aussi d’effets bénéfiques, de diminution de ce même risque, d’une réduction de la pollution de l'air (Visuel Adobe Stock 135828551)

Cette équipe de chercheurs de différents instituts dont la Mayo Clinic (Rochester, Minnesota) nous apporte, dans le JAMA Network Open, une nouvelle démonstration des effets de l’exposition à la pollution, et à ses particules fines, et le risque de maladie de Parkinson mais aussi d’effets bénéfiques, de diminution de ce même risque, d’une réduction de la pollution de l'air. L’étude révèle notamment ces effets sur le risque de dyskinésie chez ce groupe de patients.

L’étude cas-témoins menée auprès de participants âgés en moyenne de 72 ans et à 61 % des hommes, dont 346 patients atteints de maladie de Parkinson appariés à 4.813 témoins exempts de la maladie, révèle en effet que :

 

  • l'exposition aux particules fines PM2,5 et au dioxyde d'azote (NO2) est bien associée à des augmentations statistiquement significatives du risque de maladie de Parkinson, et du symptôme associé de dyskinésie ;
  • ce résultat vaut même après prise en compte des facteurs de confusion possibles, dont l'âge, le sexe, l'origine ethnique, l'année d’évaluation de l’exposition et le lieu de résidence, urbaine ou rurale ;
  • une exposition à la pollution dans le quartile supérieur est associée à un risque accru de 36 % de forme akinéto-rigide de la maladie ;
  • pour chaque augmentation de 1 μg/m3 de PM2,5, le risque de dyskinésie est accru de 42 % ;

  • aucune association entre le niveau d’exposition aux PM2,5 et la mortalité toutes causes n’est observée, chez ces patients parkinsoniens.

 

Ces résultats viennent confirmer les conclusions de précédentes études d’association, mais suggèrent aussi qu’une réduction de la pollution de l'air peut contribuer à réduire le risque de maladie de Parkinson, en modifiant le phénotype de la maladie et notamment le degré de dyskinésie.

 

Les auteurs Brittany Krzyzanowski, chercheur et le Dr Rodolfo Savica de la Mayo Clinic confirment donc la forte corrélation entre la pollution et le risque de développer une forme akinéto-rigide de la maladie de Parkinson.


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