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POLLUTION : Les particules fines meurtrières même à très faible niveau

Actualité publiée il y a 2 années 1 semaine 2 jours
Science Advances
L’étude sensibilise au risque de toute une gamme de maladies cardiovasculaires et respiratoires et de cancers, associé à ces toxines microscopiques même à de très faibles niveaux (Visuel Adobe Stock 231188955).

De très faibles niveaux de pollution sont déjà meurtriers et beaucoup plus qu'on ne le pensait, concluent ces chercheurs de l’Université McGill qui attribuent aux particules fines plus d’1,5 million de décès prématurés chaque année. L’étude, publiée dans la revue Science Advances, sensibilise au risque de toute une gamme de maladies cardiovasculaires et respiratoires et de cancers, associé à ces toxines microscopiques même avec une exposition à de très faibles niveaux.

 

L'Organisation mondiale de la santé (OMS, 2016) a estimé à plus de 4,2 millions de décès chaque année, les conséquences en termes de mortalité prématurée de cette exposition à long terme aux particules fines de la pollution PM2,5.

 

L’équipe de McGill rectifie aujourd’hui ces estimations : le nombre annuel de décès dus aux PM2,5 dans le monde pourrait être considérablement plus élevé. Car ce risque de mortalité augmente de manière dose-dépendante dès les plus faibles niveaux de microparticules et même à des niveaux qui n'avaient pas été reconnus comme mortels jusque-là.

 

L’auteur principal, Scott Weichenthal, professeur d’épidémiologie et de biostatistiques à l'Université McGill suggère 1,5 million de décès supplémentaires dans le monde chaque année en raison de ces effets jusque-là négligés

 

L’étude : l’analyse des données de santé et la mortalité de 7 millions de participants, suivis sur une durée de 25 ans, rapprochées des données de concentrations extérieures de PM2,5 à travers le pays, apporte cette nouvelle photographie des effets de la pollution.

 

  • De nouvelles directives de l’OMS ont réduit les concentrations « admissibles » de 10 à 5 microgrammes (ug) par m3. L'Environmental Protection Agency américaine est toujours sur une limite de 12 ug/m3 soit plus du double de la valeur recommandée par l'OMS. « Le respect de la nouvelle norme de l'OMS est donc vital ».

 

Mais, au-delà du niveau d’exposition, il reste encore beaucoup à apprendre et à faire : notamment examiner de plus près la composition des particules, car certaines particules sont probablement plus nocives que d'autres


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