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POLYARTHRITE RHUMATOÏDE : Obésité et tabagisme, 2 ennemis de la rémission

Actualité publiée il y a 6 années 4 mois 4 jours
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46% des femmes et 38% des hommes atteints de polyarthrite rhumatoïde précoce ne parviennent pas à la rémission dans l'année.

Cette étude montre que 46% des femmes et 38% des hommes atteints de polyarthrite rhumatoïde précoce n'atteignent pas la rémission dans l'année. En cause, dans de très nombreux cas, l'obésité chez les femmes et le tabagisme chez les hommes. Ce sont les 2 facteurs prédicteurs les plus forts de l’impossibilité d’atteindre la rémission.

 

Si l'identification précoce et les nouveaux traitements de la polyarthrite améliorent les résultats, cette étude montre qu’une proportion élevée de patients atteints ne parvient pas à la rémission au cours de la première année, en dépit de soins conformes aux lignes directrices.

 

L’analyse menée sur les données de 1.628 adultes atteints d'une polyarthrite précoce et participant à la cohorte Canadian Early Arthritis Cohort (2007-16), pour la plupart des femmes (72%), âgés en moyenne de 55 ans et présentant en moyenne 2 comorbidités, constate :

  • une durée de symptômes de 6 mois ;
  • un effet « obésité » qui fait plus que doubler le risque de ne pas atteindre la rémission chez les femmes ;
  • un effet « tabagisme » qui, chez les hommes, multiplie par 3,5 le risque de ne pas atteindre la rémission ;
  • l’impact d’autres facteurs sur cette absence de rémission, dont faire partie d’une minorité, un niveau d’études inférieur, un nombre plus important d'articulations douloureuses et des scores de fatigue plus élevés ;
  • enfin, l’âge avancé et une douleur plus élevée contribuent également à l’absence de rémission.

 

 

Ces résultats soulignent la nécessité sensibiliser les médecins et leurs patients aux bénéfices de certains changements de mode de vie : précisément, l'arrêt du tabagisme chez les hommes et la réduction du poids chez les femmes.

 

« Il est essentiel que ces données et les recommandations associées soient accessibles à tous les publics, les rhumatologues, les professionnels de santé, les patients et les organisations de patients, afin de parvenir à mieux gérer la maladie ».


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