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PROTHÈSE de HANCHE : Quels facteurs de complications ?

Actualité publiée il y a 11 heures 27 min 41 sec
Journal of Orthopaedic Research®
Quelles sont les caractéristiques- patients pouvant contribuer à une mauvaise récupération après une arthroplastie de la hanche ? (Visuel Adobe Stock 287402884)

Quelles sont les caractéristiques- patients pouvant contribuer à une mauvaise récupération après une arthroplastie de la hanche ? Cette équipe de chirurgiens de l'Université de Californie à San Francisco (UCSF) répond à la question et précise ainsi, dans le Journal of Orthopaedic Research, un facteur spécifique requiérant la  vigilance à leurs homologues.   

 

L'arthroplastie totale de la hanche permet d’améliorer la fonction et d’atténuer la douleur chez les patients souffrant d'arthrose de la hanche. Cependant, certains patients continuent de présenter des déficits physiques à long terme, notamment une faiblesse musculaire, une mobilité fonctionnelle réduite et un risque accru de chute, après l'intervention. Ces travaux révèlent que la qualité musculaire d'un patient avant l’intervention peut notamment prédire le risque de mauvaise récupération et de complications.

La santé musculaire, facteur prédictif majeur de récupération

L’étude, menée auprès de 10 patients ayant subi une arthroplastie de la hanche avec des examens d'imagerie avant l'intervention, révèle que :

 

  • les patients dont les résultats d'imagerie indiquaient une mauvaise qualité musculaire sont plus susceptibles d'avoir de mauvaises performances motrices après l'intervention, vs ceux dont la santé musculaire est bonne ;
  • la sévérité de l'arthrose des patients avant l'intervention (telle qu'indiquée par les examens d'imagerie réalisés) n'apparaît pas liée à leurs capacités fonctionnelles après l'intervention.

 

Ainsi, cette petite étude confirme l’importance de la santé musculaire comme facteur prédictif de la récupération biomécanique postopératoire après une arthroplastie de la hanche. Pourtant, soulignent les chercheurs, la qualité musculaire est souvent négligée : 

« l'imagerie par résonance magnétique (IRM) est donc essentielle pour évaluer ce facteur avant une arthroplastie de la hanche »

conclut l’auteur principal, Jeannie F. Bailey, de l’UCSF.

 

De prochaines recherches vont porter sur les implications possibles d'une mauvaise qualité musculaire de la hanche sur les résultats fonctionnels de l’arthroplastie à long terme.


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