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RAJEUNISSEMENT du VISAGE: Toxine botulique, tout est dans la technique

Actualité publiée il y a 8 années 1 mois 3 semaines
Plastic and Reconstructive Surgery

L'utilisation de neuromodulateurs de type Botox ® (toxine botulique (onabotulinum A) a augmenté en 15 ans de…750%. Ces neurotoxines sont devenues aujourd’hui les produits de première intention dans la boîte à outils mini-invasifs des chirurgiens plasticiens et pour les patients qui cherchent à inverser les signes du vieillissement du visage. Cependant, ces produits ne font pas tout. Ces auteurs de l’Université du Texas rappellent toute l‘importance d’une parfaite connaissance de l'anatomie du visage, d'une analyse faciale précise et des caractéristiques de chaque neurotoxine pour minimiser les complications et optimiser les résultats. Cet article fournit ainsi un protocole pour traiter les rides faciales par neuromodulateurs, de l'analyse du visage à la technique d'injection. A lire dans la revue Plastic and Reconstructive Surgery.

Que ce soit Botox®, Dysport® ou Xeomin®, la dose et l'effet de ces produits ne sont pas interchangeables et les praticiens doivent maîtriser l'utilisation et la réponse de chaque produit. Ces toxines botuliques, des protéines purifiées dérivées de bactéries viennent interférer dans la communication entre les nerfs et les muscles, entraînant une paralysie locale dans les zones où e sont injectés. Tous ces produits n'apporteront tous leurs bénéfices esthétiques que dans des mains bien formées et expérimentées.


Une approche progressive pour le rajeunissement du visage : les auteurs confirment ainsi l'importance d'une analyse complète du visage complet et d'une technique d'injection prudente, pour pouvoir restaurer une apparence plus jeune du visage, via ces neuromodulateurs, et dans le cadre d'un protocole « sécuritaire et efficace » : la technique commence par une analyse complète de l'apparence du visage du patient, dont les effets des mouvements du visage et les zones asymétriques. Le chirurgien doit avoir une compréhension intime des muscles du visage et de la manière dont ils contribuent aux rides « dynamiques » du visage. Ensuite il s'agit de déterminer la bonne dose de neurotoxine et la technique d'injection pour produire l'effet désiré. Les auteurs précisent ainsi la technique d'injection « top-down », les recommandations de doses et de profondeur de l'injection selon les zones du visage (le front, les zones autour des yeux, les joues, les coins de la bouche, le menton et le cou). Le protocole comprend également l'utilisation de produits de comblement dermique pour traiter les rides « statiques », indépendantes des mouvements musculaires.

Les patients peuvent reprendre leurs activités normales immédiatement après l'injection. Ils doivent éviter de masser la zone après l'injection. Les effets de ces injections sont temporaires et ne durent environ que 3 à 4 mois. Les auteurs précisent que les effets secondaires et les complications sont généralement liés à une mauvaise technique d'injection.

«La connaissance de l'anatomie du visage, l'analyse faciale précise et la familiarité avec les caractéristiques des neurotoxines permet de réduire le risque de complications et d'optimiser les résultats ». Donc à lire par les plasticiens.


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