RIGIDITÉ ARTÉRIELLE : Sa prévention commence dès l’enfance
Elle peut s’installer dès l’enfance mais peut aussi être évitée par la pratique d’une activité physique modérée et vigoureuse. La rigidité artérielle, un facteur majeur de maladie cardiaque à l’âge adulte, menace déjà chez les enfants, souligne cette étude de l’Université de Jyväskylä (Finlande) et de l’Université de Cambridge qui met en garde contre le développement précoce de ce facteur. Ces données présentées dans le Journal of Sports Sciences, apportent une raison supplémentaire d'encourager la pratique de l’exercice physique à l’enfance avec un message important : lune pratique minimum de l'activité physique est essentielle, dès le jeune âge, pour la prévention des maladies cardiovasculaires qui se développent bien plus tard dans la vie.
La rigidité artérielle peut se développer dès l’enfance et c’est déjà le signe d'un risque accru de maladie cardiovasculaire à l’âge adulte. Son développement possible chez les enfants est encore un phénomène peu connu. Et si des niveaux élevés d'activité physique et une réduction de la sédentarité sont bien documentés comme des facteurs de prévention cardiovasculaire, ce n’est pas le cas de leur effet précoce sur la santé artérielle. Pourtant...
une activité physique modérée ou vigoureuse permet d’éviter la rigidité artérielle dès l'enfance,
montre cette analyse des données de l’étude PANIC (Physical Activity and Nutrition in Children) menée auprès 245 enfants âgés de 6 à 8 ans et suivis durant 2 ans. L'activité physique a été mesurée à l'aide d'un moniteur de fréquence cardiaque et de mouvement et de rigidité artérielle et la dilatation à l'aide d'une analyse du contour de l’onde de pouls. La composition corporelle a été mesurée à l'aide d'un appareil DXA. L’analyse constate :
- des artères les plus saines et moins rigides chez les enfants ayant les niveaux les plus élevés d'activité physique modérée et vigoureuse ;
- ces effets positifs d'une activité physique modérée et vigoureuse sur la santé artérielle s’avèrent associés à des modifications de la composition corporelle, notamment moins de masse grasse.
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