SARM : Une nouvelle approche vaccinale contre Staphylococcus aureus ?
Ce nouveau vaccin composé de particules fongiques chargées de protéines de Staphylococcus aureus (S.aureus) pourra peut-être réussir là où d’autre tentatives basées sur la bactérie ont échoué. Le candidat protège ici, selon cette étude du Cedars -Sinai Medical Center (New York) publiée dans la revue PLoS Pathogens, les souris contre l'infection par S. aureus.
S. aureus est l'une des infections bactériennes et nosocomiales les plus courantes dans le monde, et les souches résistantes aux antibiotiques telles que S. aureus résistant à la méthicilline (SARM) représentent une menace pour la santé publique. Le SARM infecte non seulement les patients immunodéprimés, mais aussi les individus en bonne santé, à l’hôpital ou en milieu communautaire. Les précédentes tentatives de vaccins visant à cibler S. aureus ont échoué dans les essais cliniques et le pathogène continue de se propager rapidement à l'échelle mondiale. Cette équipe teste une nouvelle approche, la stimulation de l'immunité antifongique via l’administration de particules fongiques chargées de protéines de Staphylococcus aureus (S.aureus). L’étude suggère que cette nouvelle approche pourrait favoriser le type de réponse immunitaire nécessaire pour une défense efficace de l'hôte contre S. aureus.
Une nouvelle approche vaccinale par particules de β-glucane reçoit ici sa preuve de concept.
Un nouveau vaccin appelé 4X-SA-GP : le candidat est composé de particules fongiques de β-glucane chargées de 4 protéines de S. aureus. Les souris ont été vaccinées une fois par semaine pendant 3 semaines avec 4X-SA-GP, puis injectées avec la bactérie S. aureus 4 ou 8 semaines plus tard.
- L’expérience montre que la vaccination induit des réponses protectrices des lymphocytes T et des anticorps, et les réponses des lymphocytes T en particulier s’avèrent essentielles pour la protection induite par le vaccin contre une infection à S. aureus. Les souris vaccinées présentent des niveaux d'anticorps détectables et des niveaux de S. aureus réduits dans la rate et les reins 8 semaines après l'immunisation.
C’est plus largement l’approche vaccinale par particules de β-glucane qui trouve ici sa preuve de concept. « Nous avons besoin de nouvelles approches créatives pour développer un vaccin contre S. aureus et d’autres patrhogènes, et nous sommes ravis de partager ces expériences récentes avec des particules fongiques chargées d'antigène ».
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