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SÉCURITÉ des VACCINS : Un état de la science

Actualité publiée il y a 5 années 5 mois 5 jours
Pediatric Academic Societies 2019 Meeting
L'analyse montre que dans les 3 quarts des cas documentés, les preuves ne corroborent pas une relation de cause à effet avec les vaccins recommandés systématiquement en population générale (aux États-Unis) ;

Cette revue systématique de la littérature qui a examiné l'état de la science sur la sécurité des vaccins fournit un résumé succinct des preuves scientifiques pour et / ou contre les associations de cause à effet, à partir de l'examen de 47 événements indésirables après la vaccination. Ces données précieuses alors que de nombreux parents restent réticents à faire vacciner leur enfant et que la couverture vaccinale reste un objectif vital pour l’efficacité de la vaccination, présentées lors de la Réunion 2019 des Pediatric Academic Societies (Baltimore).

 

« Les médecins et les professionnels de santé eux-aussi ont besoin de données claires et objectives sur un large éventail de questions relatives à la sécurité des vaccins, ne serait-ce que pour répondre aux questions des patients et des parents », explique le Dr Matthew Dudley, l'un des auteurs de l'étude. « Il n'existe pas de revue exhaustive récente sur le sujet ». Cet examen systématique fournit une mise à jour des preuves scientifiques évaluant les associations causales possibles des événements indésirables après la vaccination documentés dans le rapport de 2012 de l'Institute of Medicine (OIM) et dans le rapport 2014 de l’Agency for Healthcare Research and Quality (AHRQ), ainsi que des conclusions claires destinées aux professionnels de santé.

 

Cette analyse montre que :

  • pour 12 des 47 cas étudiés, une relation de cause à effet a été établie avec au moins un vaccin actuellement recommandé systématiquement en population générale (aux États-Unis) ;
  • des effets indésirables variés mais rares pour la plupart : ces 12 effets indésirables confirmés sont : anaphylaxie, arthralgie / arthrite (légère, aiguë et modérée, bursite deltoïde transitoire (non chronique), varicelle disséminée (chez des patients immunodéficients pour qui le vaccin contre la varicelle est contre-indiqué), encéphalite, convulsions fébriles, syndrome de Guillain-Barré, hépatite (chez des patients immunodéficients chez qui le vaccin contre la varicelle est contre-indiqué), zona, purpura thrombopénique immunitaire, méningite et syncope.

 

  • pour les 35 autres cas, les preuves ne corroborent pas une relation de cause à effet avec les vaccins recommandés systématiquement en population générale (aux États-Unis) ;
  • ainsi dans un grand nombre de ces cas, c’est même un manque évident de lien entre les vaccins et les effets documentés : l’absence de lien concerne en particulier les vaccins antigrippaux et l’asthme, les vaccins pédiatriques et l'autisme, les vaccins et le diabète, les vaccins administrés à des patients immunocompétents et l'hépatite, les vaccins antigrippaux et la SEP chez l'adulte, les vaccins DTC et anti-hépatite B et le syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN).

 

 

Ainsi, les chercheurs concluent logiquement que « bien que les vaccins actuellement recommandés provoquent parfois certains effets indésirables, les vaccins ont un excellent profil de sécurité globale et offrent une protection indispensables contre les maladies infectieuses aux individus et en population générale ».