SÉMAGLUTIDE : Des facteurs restrictifs pour sa prescription
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Certains facteurs semblent favoriser/limiter la prescription du sémaglutide chez les adultes obèses, non diabétiques, conclut cette équipe de la Boston University et de Princeton. Ces nouvelles données, publiées dans le JAMA Network Open suggèrent une inégalité d’accès à ces nouveaux médicaments de perte de poids. En effet, parmi ces facteurs, la couverture de l’assurance maladie et de la complémentaire santé semble être décisive, suggérant une marge d’amélioration, dans l’accès à ces médicaments.
Le sémaglutide est un agoniste du récepteur du peptide de type glucagon-1 (GLP-1). Indiqué au départ dans le traitement du diabète de type 2, le médicament est approuvé pour la gestion du poids chez les personnes obèses depuis juin 2021 et a depuis, fait depuis ses preuves dans la perte de poids, chez les personnes obèses mais non diabétiques. Ainsi, des études ont démontré ses avantages à vie, pour ce groupe de patients. Cette nouvelle recherche suggère des améliorations possibles dans l’égalité d’accès à ces nouveaux traitements de l'obésité.
L’étude de cohorte est menée, de février à novembre 2024, auprès de 97.456 personnes assurées souffrant d'obésité mais exemptes de diabète et dont 1.963 (2 %) ont commencé un traitement par sémaglutide dans les 6 mois suivant leur diagnostic d'obésité. L’analyse des données révèle plusieurs types de facteurs corrélés à la prise du sémaglutide :
- des résultats de santé dont l'utilisation de certaines classes de médicaments, dont les antidépresseurs ;
- des critères cliniques bien sûr ;
- mais aussi des facteurs sociodémographiques -dont le secteur d'activité de l'employeur- ;
-
la prise en charge par les régimes d'assurance maladie.
Ces résultats suggèrent que l’égalité d’accès à ces médicaments et donc à cette forme de traitement de l’obésité pourrait donc être améliorée.
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