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SEXUALITÉ et VIE AFFECTIVE, des facteurs de santé cognitive ?

Actualité publiée il y a 6 années 6 mois 3 semaines
Archives of Sexual Behavior
Des études sur l'animal ont montré que la sexualité peut stimuler la croissance des neurones dans l'hippocampe, une zone du cerveau activée au cours des tâches de mémoire épisodiques et spatiales

Non, l'intimité avec un partenaire, l'activité sexuelle et la proximité émotionnelle sont sans rapport avec le taux de déclin cognitif avec l’âge, souligne cette étude de l'Université de Wollongong (Australie) menée auprès de plus de 6.000 adultes âgés de 50 ans et plus. Et si les personnes âgées qui entretiennent une relation sexuellement active et affective avec leur partenaire ont tendance à mieux réussir les tests de mémoire à court terme, leur déclin cognitif n’est pas plus lent sur une période plus longue. Des données présentées dans les Archives of Sexual Behavior qui excluent donc tout lien entre l'activité sexuelle et le taux de déclin cognitif !

 

Mais quel rapport entre activité sexuelle et capacité cognitive ? De précédentes études expérimentales, menées chez l’animal, ont montré que l'activité sexuelle améliore la capacité des rongeurs à reconnaître les objets et, par conséquent, leur mémoire épisodique ou plus largement leur capacité cérébrale. Ces études ont montré que la sexualité peut stimuler la croissance des neurones dans l'hippocampe, une zone du cerveau activée au cours des tâches de mémoire épisodiques et spatiales...

 

Par ailleurs, le déclin cognitif lié à l'âge varie considérablement d’un sujet à l’autre et pour cause, il dépend de facteurs génétiques mais également d mode de vie, tels que le niveau d’études, le tabagisme et la consommation d'alcool, et même le niveau d'activité physique. Mais en aucun cas, le rythme et l'ampleur du déclin cognitif lié à l'âge ne dépendent de la vie sexuelle ou intime, précise cette nouvelle étude.  

 

Le déclin cognitif général au fil du temps s’avère sans rapport avec la sexualité : Les chercheurs australiens ont analysé et comparé les données 2012 et 2014 de plus de 6.000 adultes âgés de plus de 50 ans participant à la cohorte English Longitudinal Study of Aging (ELSA) dont les données de santé, d'alimentation, les niveaux de bien-être et le statut socioéconomique. Les participants ont également passé un test de mémoire épisodique et renseigné par questionnaire la fréquence des activités intimes et des rapports sexuels avec leur partenaire. L’analyse montre :

  • une baisse globale du score de tous les participants au test de mémoire au fil du temps ;
  • ce déclin cognitif général au fil du temps s’avère sans rapport avec l'activité sexuelle ou la proximité émotionnelle du participant !

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