Découvrez nos réseaux sociaux
Actualités

Toutes les SÉDENTARITÉs ne se valent pas

Actualité publiée il y a 4 heures 2 min 41 sec
The Journals of Gerontology Series A
Les activités sociales ou mentalement stimulantes telles que la lecture ou le chat avec d'autres personnes sont bénéfiques pour la mémoire et la réflexion, mais elles participent aussi à une forme de sédentarité (Visuel Adobe Stock 169803315)

Les activités sociales ou mentalement stimulantes telles que la lecture ou le chat avec d'autres personnes sont bénéfiques pour la mémoire et la réflexion, mais elles participent aussi à une forme de sédentarité. Profiter d'un temps de repos bien mérité est également bénéfique à la santé. Cette étude, ciblée sur les personnes plus âgées, menée à l’University of South Australia et publiée dans les Journals of Gerontology Series A, révèle que le choix de ces activités plus sédentaires peut également avoir des implications significatives sur la santé cognitive à long terme.

Préférer un livre à la télévision !

L’étude évalue les habitudes d'activité sur 24 heures de 397 personnes âgées de 60 ans et plus et conclut, en effet, que le contexte ou le type d'activité dans laquelle les participants s’engagent « compte » pour la santé du cerveau. Plus précisément, certains comportements sédentaires ou en position assise sont tout de même plus bénéfiques pour les fonctions cognitives. Ainsi, l’analyse constate que :

 

  • les activités sociales ou mentalement stimulantes telles que lire, écouter de la musique, prier, bricoler, jouer d’un instrument de musique ou discuter avec d’autres personnes sont bénéfiques pour la mémoire et les capacités de réflexion ;
  • regarder la télévision ou rester face à l'écran, est en revanche -et en toute logique- plus préjudiciable à la santé cognitive;
  • certains jeux vidéo peuvent stimuler la cognition, d'autres accroître le retrait social.

Les chercheurs suggèrent qu’il existe probablement une hiérarchie dans la façon dont les comportements sédentaires sont liés aux fonctions cognitives, dans la mesure où certains peuvent avoir des effets positifs.

 

Ces données peuvent aussi contribuer à réduire les risques de déficience cognitive, en respectant un certain nombre de facteurs de mode de vie modifiables, dont le choix d’activités certes sédentaires, mais plus stimulantes sur le plan cognitif. Cela suggère aussi d’affiner la communication de prévention contre la sédentarité. Ainsi,

pour les plus âgés, souvent contraints à plus de sédentarité, le choix des activités compte pour la santé.

 « Tous les comportements sédentaires ne sont pas égaux en matière de cognition.

 

Nous savons déjà que l’activité physique est un puissant protecteur contre le risque de démence, et cela doit rester la priorité pour préserver sa votre cérébrale. Cependant le choix du comportement sédentaire peut être favorable à la stimulation mentale ou à l’engagement social ».


Plus sur le Blog Neuro

Autres actualités sur le même thème