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TROUBLE MÉTABOLIQUE : Les caractéristiques reproductives féminines facteurs de risque

Actualité publiée il y a 9 mois 1 semaine 18 heures
Cell Metabolism
Certaines caractéristiques de la vie reproductive des femmes peuvent constituer des facteurs prédictifs fiables du risque de trouble métabolique, plus tard dans la vie (Visuel Adobe Stock 540842635)

Cette recherche menée à l’Université d’Harvard révèle que certaines caractéristiques de la vie reproductive des femmes peuvent constituer des facteurs prédictifs fiables du risque de trouble métabolique, plus tard dans la vie. Ainsi les différentes étapes de reproduction féminine peuvent être des facteurs de risque de diabète et d’hypercholestérolémie, selon cette analyse publiée dans la revue Cell Metabolism.

 

La santé métabolique se caractérise par une glycémie, des lipides, une tension artérielle et un taux de graisse corporelle. Des altérations de ces caractéristiques peuvent conduire au développement d’un diabète de type 2 ou d’une maladie cardiovasculaire.

 

Les chercheurs du Harvard Pilgrim Health Care Institute suggèrent que ces caractéristiques reproductives féminines pourraient être négligées en tant que facteurs de risque contributifs au dysfonctionnement métabolique ultérieur.

 

L’auteur principal, Amy R. Nichols, chercheur à la Harvard T.H. Chan School of Public Health précise : « notre revue de la littérature éclaire les facteurs de risque d'une fonction métabolique plus faible et réunit les preuves actuelles liant certains traits reproductifs féminins à la santé et aux maladies métaboliques chroniques ».

 

Ces facteurs de risque en matière de reproduction comprennent, selon l’analyse :

 

  • l'âge précoce des premières règles,
  • l'irrégularité menstruelle,
  • le développement du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK),
  • un changement de poids élevé pendant la grossesse,
  • des taux anormaux de sucre dans le sang et de lipides pendant la grossesse,
  • la gravité et le moment des symptômes de la ménopause.

 

Explication : ces traits pourraient partager des mécanismes sous-jacents conduisant à une moins bonne santé métabolique, notamment des influences génétiques, des fluctuations hormonales ou de la graisse corporelle.

 

Si reconnaître ces étapes de la reproduction comme facteurs prédictifs du risque métabolique constitue une première étape, de futures recherches restent nécessaires pour comprendre ces relations complexes.

 

« Le dépistage de ces facteurs de risque reproductifs tout au long de la vie peut être une première étape pour faciliter la prévention ou le traitement des maladies métaboliques chroniques. »


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