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VACCIN COVID : Première estimation du nombre de décès évités

Actualité publiée il y a 2 années 7 mois 1 semaine
Journal of Medical Economics
Près de 700.000 hospitalisations aux États-Unis et plus de 110.000 décès auraient pu être évités grâce au vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 (Visuel Adobe Stock 401351581)

Près de 700.000 hospitalisations aux États-Unis et plus de 110.000 décès auraient pu être évités grâce au seul vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19, conclut cette étude américaine, qui estime également à plus de 30 milliards de dollars le montant des dépenses de santé économisées sur l’année qui a suivi le déploiement du vaccin. Ces premières données, publiées dans le Journal of Medical Economics, confirment, pour les décideurs, l’impact tout autant économique que sanitaire de la vaccination, en réponse à la pandémie.

 

L’analyse porte sur les avantages économiques du vaccin Pfizer-BioNTech, le premier vaccin COVID-19 à avoir été disponible aux États-Unis et qui, selon les estimations des Centers for Disease Control (CDC) aurait été administré à près de 6 américains sur 10, en 2021. Le vaccin Pfizer aurait ainsi permis d’éviter près de 9 millions de COVID symptomatiques. Au-delà des 30 milliards de coûts santé économisés, le vaccin aurait permis d’éviter plus de 40 milliards de dollars de perte de productivité.

 

L’étude, par modélisation, a pris en compte les données sur le nombre de personnes vaccinées, l'efficacité du vaccin dans les différents groupes d'âge, le risque d’infection à COVID-19, le risque de COVID symptomatique et d’hospitalisation, l’incidence des COVIDs long, le nombre de jours de travail perdus et le coût économique des décès prématurés.

L’analyse confirme que le vaccin (Pfizer-BioNTech) a eu

un impact substantiel sur la santé publique aux États-Unis en 2021

et un effet profond sur la trajectoire de la pandémie.

 

« Nous estimons que la vaccination a permis d’éviter des millions de cas symptomatiques, des centaines de milliers d'hospitalisations et de décès, et des milliards de dépenses de santé », confirme l’un des auteurs principaux, le chercheur Manuela Di Fusco, de l'équipe d’économie de la santé du Laboratoire Pfizer.

Les auteurs soulignent néanmoins quelques limites à leur étude, qui peuvent avoir conduit à une sous-estimation de ces chiffres : en particulier, la non prise en compte du potentiel du vaccin à réduire la transmission, la sévérité et peut-être les COVIDs longs.

 

N.B. L’étude a été soutenue par le Laboratoire Pfizer