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VACCINATION : 338 études pour démontrer son innocuité

Actualité publiée il y a 3 années 7 mois 3 jours
Vaccine
 L’analyse identifie des preuves supplémentaires de l’innocuité de ces vaccins courants et constitue ainsi un plaidoyer en faveur de la vaccination (Visuel Adobe Stock 227063794)

Cette méta-analyse menée à la Rand Corporation (Santa Monica, Californie) met à jour les données de sécurité sur tous les vaccins ou presque, approuvés par l’Agence américaine Food and Drug Administration (FDA) pour utilisation chez les enfants, les adultes et les femmes enceintes. L’analyse, publiée dans la revue Vaccine, identifie des preuves supplémentaires de l’innocuité de ces vaccins courants et constitue ainsi un plaidoyer en faveur de la vaccination. La méta-analyse n'aborde pas la sécurité des vaccins anti-COVID-19, mais résume les données de 338 études menées sur d'autres vaccins couramment administrés tout au long de la vie.

 

L’un des auteurs principaux, le Dr Susanne Hempel, directrice du Southern California Evidence Review Center résume ces travaux ainsi : « cette analyse approfondie n’identifie aucune preuve d'un risque accru d'événements indésirables graves suite à la vaccination par l’un de ces vaccins courants, à l'exception de quelques associations rares et déjà connues. Elle appuie le rôle clé de la vaccination tout en rappelant que nos vaccins sont sûrs et que leur rapport bénéfice-risque est très largement positif ». Enfin, ces travaux réaffirment l’importance de mener de telles méta-analyses, alors que les événements sont rares et peuvent être causés par d'autres facteurs. Une surveillance post-commercialisation de la sécurité des vaccins après AMM doit d’ailleurs être poursuivie.

Un rapport bénéfice-risque plus que positif

Principales conclusions sur l’innocuité des vaccins : les vaccins couverts par les études analysées comprenaient les vaccins contre la grippe, la rougeole, les oreillons, le zona, la coqueluche, le tétanos et le HPV. Les chercheurs ont mené une revue systématique et concluent à :

 

  • l'absence de risque accru d'autisme associé au vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) ;
  • à des preuves fortes d’un risque accru mais toujours faible de convulsions fébriles toujours avec le vaccin ROR ;
  • à l’absence de preuves d'un risque accru d'événements indésirables chez les enfants plus âgés et les adolescents, avec les nouveaux vaccins tels que le vaccin 9-valent contre leHPV, qui prévient les infections menant au cancer du col de l'utérus et à d'autres types de cancer ;
  • à l’absence de preuves d'un risque accru d'événements indésirables avec les vaccins anti-méningococciques du sérogroupe B, qui préviennent un type de méningite bactérienne, même si les preuves s’avèrent insuffisantes pour tirer des conclusions fermes sur certains événements indésirables clés mais rares ;
  • à l’absence de preuves d'un risque accru d'événements indésirables clés chez l’adulte, associés au nouveau vaccin contre le zona avec adjuvant recombinant en prévention du zona ;
  • idem avec le vaccin contre l'hépatite B avec un nouvel adjuvant immunostimulant ;
  • idem avec les nouveaux vaccins antigrippaux tels que le vaccin antigrippal avec adjuvant recommandé chez les personnes plus âgées ;
  • à l’absence de preuves d'un risque accru d'événements indésirables chez les femmes enceintes après le vaccin contre le tétanos, la diphtérie et la coqueluche acellulaire (Tdap : Tetanos, Diphthérie, Pertussis/coqueluche), dont le risque évoqué de mortinaissance.

 

Les prochaines recherches sur la sécurité des vaccins devront également prendre en compte les nouvelles technologies vaccinales, dont les vaccins ARNm anti-COVID.


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