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VARIOLE du SINGE : Des lésions parfois limitées à la région génitale

Actualité publiée il y a 2 années 2 semaines 1 jour
Deutsches Ärzteblatt International
Un point sur les changements cutanés observés dans l’épidémie actuelle de variole du singe ou « monkeypox » (Visuel Adobe Stock 505799030)

Cette équipe de l’Universitätsmedizin Berlin fait le point sur les changements cutanés observés dans l’épidémie actuelle de variole du singe ou « monkeypox » et se concentre sur les lésions survenant dans la région génitale. Ce rapport, publié dans la revue Deutsches Aerzteblatt International révèle notamment que les modifications/lésions cutanées sont principalement localisées aux sites d'inoculation présumés.

 

Dans le cadre de l'épidémie actuelle de monkeypox, il est essentiel de cerner les différentes évolutions cliniques possibles. Cela comprend les lésions cutanées, une faible composante exanthématique (éruption cutanée) et l'apparition de symptômes généraux uniquement au cours de la maladie.

Des lésions parfois limitées au site d'infection

Un cas patient particulier : l‘équipe du Dr Ricardo Niklas Werner décrit ici le cas d'un patient, âgé de 30 ans, présentant des lésions cutanées douloureuses et prurigineuses localisées principalement dans la région génitale, et présentes depuis 10 jours. L'examen révèle des papules et des croûtes hémorragiques de couleur chair, indentées au centre, partiellement ulcérées et recouvertes de fibrine jusqu'à 1 cm de diamètre sur le pénis, le scrotum et le bas de l'abdomen, et dans une moindre mesure ailleurs, ainsi qu'une lymphadénopathie (inflammation des ganglions lymphatiques au niveau de l’aine).

 

  • Le patient ayant eu des rapports sexuels avec plusieurs partenaires masculins, les chercheurs ont rapidement suspecté un cas de monkeypox en dépit du caractère limité à certaines zones de l'éruption cutanée et de l'apparition tardive des symptômes généraux. L'analyse PCR d'un prélèvement au niveau des lésions confirme en effet le diagnostic, et identifie la variante ouest-africaine du monkeypox.

 

Ce cas suggère ainsi la possibilité de lésions cutanées limitées aux sites d’infection.