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VIEILLISSEMENT : Prévoir le risque de déclin cognitif dès la quarantaine

Actualité publiée il y a 1 année 10 mois 4 jours
Aging US
Bientôt un test génétique qui permettra de prévoir, jusqu’à 16 ans plus tard, son risque de vieillissement biologique et de déclin cognitif ?  (Visuel Adobe Stock 432955351)

Bientôt un test génétique qui permettra de prévoir, jusqu’à 16 ans plus tard, son risque de vieillissement biologique et de déclin cognitif ? C’est ce que suggère cette recherche menée par des biologistes et généticiens de l’Université de Pittsburgh et de l’Université de Californie, Los Angeles : des mesures de la méthylation de l'ADN pourraient en effet prédire la trajectoire de risque de morbidité et de mortalité, et de manière un peu moins précise, le risque de déclin cognitif.

 

L'étude : l’examen des changements sur un suivi de 16 ans intervenus dans les horloges épigénétiques chez 48 adultes âgés de la quarantaine à l’inclusion rapproché des données d’évolution de la capacité cognitive, via différents tests reconnus, révèle que :

  • les participants montrant un déclin cognitif durant le suivi sont bien aussi « biologiquement » plus âgés, dès la quarantaine,

  • que les participants qui maintiennent leurs capacités cognitives ;
  • le vieillissement épigénétique accéléré chez les ces « decliners » reste constant au fil du temps ;
  • un rythme de vieillissement épigénétique plus rapide est associé à une vulnérabilité plus marquée au déclin cognitif dès la quarantaine.

 

Ainsi, le rapprochement de ces données épigénétiques et des scores aux tests cognitifs sur un suivi de 16 ans, confirme une association étroite, dès la quarantaine, entre le niveau de méthylation de l'ADN et le rythme du déclin cognitif à 16 ans validé neuropsychologiquement dans la quarantaine.

 

Sur la base de ces premiers résultats, les auteurs appellent donc à une étude à plus grande échelle permettant de préciser les associations longitudinales entre les changements dans les mesures d'ADNm et les changements dans plusieurs domaines cognitifs.

 

L’objectif serait de préciser les mesures d'ADNm les plus prédictives en tant que biomarqueurs de la fonction cognitive dans la quarantaine, afin d’identifier les personnes à risque accru de troubles cognitifs et de démence plus tard dans la vie.


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