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ALIMENTATION : Manger trop vite éprouve le métabolisme

Actualité publiée il y a 6 années 12 mois 4 jours
AHA
C'est un risque accru de syndrome métabolique, un syndrome regroupant plusieurs facteurs cardiaques et métaboliques qui menace les mangeurs sur le pouce

Avaler trop rapidement son repas, sans prendre le temps de mâcher et de savourer a des effets et sur le tour de taille et sur la santé cardiaque, avertit cette étude de l'Université d'Hiroshima, présentée aux Réunions annuelles de l’American Heart Association (AHA). Dans l’ensemble c’est un risque accru de syndrome métabolique, un syndrome regroupant plusieurs facteurs cardiaques et métaboliques qui menace les mangeurs sur le pouce.

 

Les personnes qui prennent le temps du repas sont en effet moins susceptibles de développer une obésité ou un syndrome métabolique, un syndrome caractérisé par 3 des facteurs de risque suivants : l'obésité abdominale, une glycémie à jeun élevée, l'hypertension, des taux de triglycérides élevés et / ou de cholestérol HDL bas. Le syndrome métabolique constituant un facteur de risque majeur de maladie cardiaque, de diabète et d'AVC.

 

L’étude a porté sur 642 hommes et 441 femmes, âgés en moyenne de 51 ans, exempts à l’inclusion, de syndrome métabolique. Ces participants ont été répartis en 3 groupes en fonction de la vitesse d’ingestion habituelle : lente, normale ou rapide. A 5 ans, l’analyse constate que :

  • les mangeurs rapides présente un risque accru de 12% de syndrome métabolique vs les mangeurs à vitesse normale : 6,5% ou les mangeurs lents (2,3%);
  • plus la vitesse d'alimentation est rapide, plus la prise de poids, la glycémie et le tour de taille sont élevés.

 

 

Au même titre que le régime alimentaire, la vitesse d’alimentation est un facteur de mode de vie important pour la santé : « Manger plus lentement peut être un changement de mode de vie crucial pour prévenir le syndrome métabolique », commente le Dr Takayuki Yamaji, auteur de l'étude et cardiologue à l'Université d'Hiroshima. « Quand on mange vite, on perd la sensation de satiété et on a tendance à trop manger. Manger vite entraîne aussi une plus grande fluctuation de la glycémie, ce qui peut conduire à la résistance à l'insuline ».


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