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ALZHEIMER, PARKINSON : Ces biomarqueurs cachés dans le microbiote

Actualité publiée il y a 11 mois 1 semaine 6 jours
NIH
Au fil des recherches se dessine le fameux axe intestin-cerveau soit un lien de mieux en mieux documenté entre le microbiote du tractus gastro-intestinal et la santé cérébrale (Visuel Adobe Stock 313527752)

Au fil des recherches se dessine le fameux axe intestin-cerveau, soit un lien entre le microbiote du tractus gastro-intestinal et la santé cérébrale. Cette nouvelle recherche, soutenue par les National Institutes of Health (NIH) et menée par une équipe de biologistes de l’Université du Massachusetts-Lowell ajoute à la preuve de cet axe, en identifiant à travers certains micro-organismes, des biomarqueurs prometteurs de la maladie d’Alzheimer et de Parkinson. Le microbiome pourrait donc receler de précieux indices qui pourraient révolutionner le diagnostic et le traitement de ces maladies neurologiques.

 

La recherche est menée par Natalia Palacios, professeur agrégé de santé publique à l'UMass Lowell, qui explore ici avec son équipe comment le microbiome intestinal contribue au risque de maladies de Parkinson et d’Alzheimer. L’objectif étant de parvenir à une détection plus précoce et à de nouveaux traitements pour ces maladies, qui touchent des millions de patients dans le monde, et donc la prévalence ne va faire qu’augmenter, avec le vieillissement des populations.

 

L’analyse complète du matériel génétique trouvé dans l’intestin de 420 participants à 2 grandes études épidémiologiques constate que :

 

  • les bactéries anti-inflammatoires saines sont retrouvées à des niveaux beaucoup plus faibles chez les patients parkinsoniens ;

  • « ces  espèces de bactéries sont connues pour leur rôle dans la réduction de l'inflammation de l'intestin et cet épuisement confirme le lien déjà suggéré entre l’inflammation intestinale et la maladie de Parkinson », précisent les chercheurs ;
  • ces changements sont en effet également perceptibles chez les participants présentant des signes précoces de la maladie de Parkinson, qui peuvent apparaître plusieurs années avant les symptômes moteurs classiques ;
  • pouvoir observer et détecter ces changements avant le diagnostic suggère qu’à l’avenir, le microbiome intestinal pourrait servir de réservoir de biomarqueurs permettant d’identifier les toutes premières phases de la maladie.

 

Ces résultats qui mettent en évidence le rôle essentiel de l'axe intestin-cerveau, pourraient révolutionner le diagnostic et le traitement de ces maladies dont la détection précoce est non seulement la clé du développement de nouvelles thérapies mais aussi la condition de succès du traitement.


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