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CANCER du SEIN : Cibler les tumeurs métastatiques propagées au cerveau

Actualité publiée il y a 2 années 7 mois 2 semaines
Nature Communications
Cette équipe irlandaise documente une nouvelle façon de cibler un cancer du sein secondaire déjà propagé au cerveau (Visuel Adobe Stock 371745997).

Cette équipe de cancérologues du RCSI (Royal College of Surgeons in Ireland) University of Medicine and Health Sciences et du Beaumont Cancer Centre décrit, dans la revue Nature Communications, une nouvelle façon de cibler un cancer du sein secondaire déjà propagé au cerveau. Les chercheurs qui utilisent des médicaments existants, les inhibiteurs de PAP ouvrent une nouvelle voie thérapeutique prometteuse.

 

La plupart des décès liés au cancer du sein sont liés à une rechute qui peut entraîner la propagation des tumeurs à de nombreux organes du corps. Lorsque le cancer du sein secondaire, également connu sous le nom de cancer du sein métastatique, se propage au cerveau, il est généralement particulièrement agressif, ne laissant parfois aux patientes qu’une survie de quelques mois seulement.

Identifier un traitement efficace pour « cette complication dévastatrice du cancer du sein »,

est ici l’objectif de l’équipe du Pr Leonie Young du RCSI.

 

L’équipe irlandaise se concentre ici sur le suivi génétique de l'évolution de la tumeur, du diagnostic du cancer du sein primaire jusqu'à la propagation métastatique dans le cerveau.  La recherche montre que près de la moitié des tumeurs opèrent des changements dans la façon dont elles réparent leur ADN, des changements qui pourraient rendre ces tumeurs vulnérables à un type de médicament existant connu sous le nom d'inhibiteur de PARP.

  • Les médicaments inhibiteurs de PARP agissent en empêchant les cellules cancéreuses de réparer leur ADN, ce qui entraîne la mort des cellules cancéreuses.

 

La recherche suggère ainsi, avec le recours aux inhibiteurs de PARP, un traitement possible pour les patientes atteintes de tumeur métastatique du sein propagée au cerveau.

 « En identifiant ces nouvelles vulnérabilités dans les voies de l'ADN dans les métastases cérébrales, notre recherche ouvre la possibilité de nouvelles stratégies de traitement pour des patientes qui ne disposaient jusque-là que d'options thérapeutiques ciblées très limitées ».


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