Découvrez nos réseaux sociaux
Actualités

CHOLESTÉROL et ALZHEIMER : La qualité du bon cholestérol en question

Actualité publiée il y a 1 mois 21 heures 51 min
The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism
La qualité du cholestérol HDL et non sa quantité, peut contribuer à l’apparition de la maladie d’Alzheimer chez les femmes (Visuel Adobe Stock 962976963)

La qualité du cholestérol HDL et non sa quantité, peut contribuer à l’apparition de la maladie d’Alzheimer chez les femmes, conclut cette équipe de l’Université de Pittsburgh. L’étude, publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism suggère en effet, que chez les femmes, après la ménopause, la qualité des particules de HDL décline, ce qui nuit à la santé cérébrovasculaire et accroît le risque de troubles cognitifs. Des conclusions qui incitent à nouveau les femmes -et leurs médecins- à mieux négocier ce tournant critique de la ménopause.

 

Il a déjà été démontré que des niveaux plus élevés de HDL-C, connu sous le nom de « bon cholestérol », sont néanmoins corrélés à un risque accru de maladie d’Alzheimer. Avec l’âge, les particules HDL varient en taille, en composition et en fonctionnement et n’assurent plus aussi bien leur rôle protecteur.

 

L’étude évalue, de 2000 à 2016, à plusieurs reprises ces caractéristiques dans le sang de 503 participantes à la HDL Study of Women’s Health Across the Nation (SWAN) ainsi que leur fonction cognitive. L’analyse constate que :

 

  • au fil du temps, le nombre de particules HDL de grosses taille augmente chez les femmes ;
  • ces particules plus grosses ne fonctionnent pas aussi bien que leurs homologues plus petites ;
  • davantage de particules de petite taille est associé à une meilleure fonction cognitive, notamment à une meilleure mémoire épisodique.

 

Ces données sensibilisent à l’importance d’un mode de vie sain, en particulier pour les femmes après la ménopause, pour une meilleure santé vasculaire, cérébrovasculaire et cognitive.

« Des taux élevés de HDL-C ne sont pas forcément et toujours protecteurs pour le cerveau vieillissant,

un mode de vie sain, dont la pratique de l’activité physique, le maintien d’un poids de santé et l’absence de tabagisme peuvent changer la donne et protéger la santé cérébrale ».


Plus sur le Blog Neuro

Autres actualités sur le même thème