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EXERCICE : Pratiquer à l’enfance c’est plus de mental à l’âge adulte

Actualité publiée il y a 3 années 7 mois 2 semaines
Physiology & Behavior
Pratiquer l’exercice au jeune âge, c’est se doter d’un capital résilience et santé mentale pour la vie (Visuel Fotolia 148400929)

On connaît les bienfaits de l’exercice pour la santé mentale (et cognitive). Cette étude de l’Université de Californie – Riverside nous apprend que pratiquer l’exercice au jeune âge, c’est se doter d’un capital résilience et santé mentale pour la vie. En synthèse, un régime alimentaire équilibré et la pratique régulière de l’exercice pendant l'enfance font des adultes moins anxieux, démontre cette étude menée chez l’animal et publiée dans la revue Physiology & Behavior.

 

L’équipe de Marcell Cadney, doctorant en physiologie a mené cette étude, l’une des premières à démontrer le caractère durable des bénéfices associés à un mode de vie sain dès l’enfance. Chez la souris. Sur un plan structurel et objectif, la pratique de l’exercice et une alimentation saine dans l'enfance entraînent le développement d’un cerveau plus gros et la réduction des niveaux d'anxiété à l’âge adulte. Ainsi, l’étude élargit la corrélation entre exercice et santé mentale à l’enfance et dans ce cas pour la vie. Autre spécificité de l’étude : alors que la plupart des recherches portent sur les effets de l’exercice ou de l’alimentation, cette étude considère la combinaison de ces 2 facteurs, d’ailleurs fréquemment associés, de mode de vie.

L’exercice au début de la vie réduit les troubles anxieux chez l’adulte

L’exercice à l’enfance conduit à une augmentation de la masse musculaire et cérébrale à l’âge adulte. Ainsi, des souris nourries avec un régime alimentaire de type occidental riches en matières grasses et en sucre, elles prennent du poids à court terme et deviennent des adultes friands d’aliments malsains pour la vie.

 

L'étude : les chercheurs ont réparti de jeunes souris en 4 groupes : un groupe ayant accès à l'exercice, un groupe n’ayant pas accès à l’exercice, un groupe avec régime alimentaire normal et sain et un groupe avec un régime de type occidental. Les souris ont commencé leur régime immédiatement après le sevrage et l’ont suivi pendant 3 semaines, jusqu'à maturité. A 8 semaines, les chercheurs leur ont fait passer des tests comportementaux, évalué leur capacité aérobie et mesuré les niveaux de plusieurs marqueurs, dont les niveaux de leptine, hormone de la satiété. L’expérience montre que :

 

  • l'exercice au début de la vie augmente les niveaux de leptine à l’âge adulte !

 

Ce résultat prend tout son sens alors que durant la pandémie les enfants ont moins pratiqué l'exercice. « Pour beaucoup d'entre eux, l'école était leur seule source d'activité physique ». L’étude suggère ainsi un nouveau facteur de risque de trouble de santé mentale chez cette jeune génération « COVID ».


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